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André Duchesne La Presse
24 août 1922
TYPE D’ARCHIVES PHOTOS René Lévesque, enfant Naissance de René Lévesque à Campbellton, Nouveau-Brunswick. Il a passé ses premières années à New Carlisle, Baie des Chaleurs. Il a étudié à l’école primaire New Carlisle, au Collège de Gaspé et au Collège Saint-Charles-Garnier à Québec avant d’entreprendre des études de droit à l’Université Laval. Parallèlement, il rédige ses premiers articles de presse.
Printemps 1944
PHOTO JIM PRINGLE, PRESSE ASSOCIÉE AUX ARCHIVES Les prisonniers du camp de concentration de Dachau célèbrent leur libération par des membres de la 42e division (arc-en-ciel) de la 7e armée américaine. Après ses débuts à la radio au Québec, René Lévesque s’est joint au service de renseignement militaire de l’armée américaine. Le 29 avril 1944, Le Droit indique que Lévesque fera un stage à New York avant de se rendre à Londres. Le 29 avril 1945, le camp de concentration de Dachau, près de Munich, est libéré par des soldats américains. René Lévesque prétendra être l’un des premiers à y entrer, ce que les chercheurs contesteront plus tard.
23 octobre 1945
De retour au pays, René Lévesque s’est joint à Radio-Canada. Il présente diverses émissions de radio. Il écrit également pour des journaux et est avant tout chroniqueur cinéma pour le journal Le Clairon de Saint-Hyacinthe à la fin des années 1940. Ses critiques de films seront publiées le 1er novembre 2022 aux Éditions du Boréal.
28 octobre 1956
PHOTO AVEC LA COURTOISIE DE RADIO-CANADA René Lévesque dans l’émission Point de mire Diffusion de l’émission d’affaires publiques Point de mire, dont il est l’animateur. Le journaliste se distingue par sa capacité à résumer en termes clairs les sujets brûlants de l’actualité, qu’elle soit nationale ou internationale. L’émission prend fin le 30 juin 1959. Entre-temps, René Lévesque manifeste avec les producteurs de Radio-Canada lors d’une célèbre grève (29 décembre 1958 au 7 mars 1959).
22 juin 1960
PHOTO ROGER ST-JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Inauguration de René Lévesque le 6 juillet 1960 Membre du Thunder Group de Jean Lesage du Parti libéral du Québec, René Lévesque est élu pour la première fois à l’Assemblée nationale. Élu dans Montréal-Laurier, il est assermenté ministre des Ressources en eau et ministre des Travaux publics. À Radio-Canada, Lévesque a déclaré: «La première chose qui doit changer immédiatement, c’est ce que nous avons vu aujourd’hui, ce genre de pourriture dans les pratiques électorales», en référence à des pratiques douteuses dans les bureaux de vote.
12 février 1962
DOSSIER PHOTO LA PRESSE/BANQ La une de La Presse du 13 février 1962 Le ministre des Ressources naturelles, Lévesque, voulait convaincre le premier ministre Jean Lesage des avantages de nationaliser les compagnies d’électricité. Le 12 février 1962, dans un discours prononcé dans le cadre de la Semaine de l’électricité, il lâche une bombe : Hydro-Québec doit consolider le réseau. Cela conduirait à l’élection anticipée du 14 novembre 1962 sur le thème des «enseignants à la maison». Pari réussi. Le PLQ remporte 63 sièges sur 95.
14 octobre 1967
TYPE D’ARCHIVES PHOTOS Le Congrès libéral ayant rejeté son option souveraineté-association, René Lévesque quitte les lieux… et le parti. Au congrès du Parti libéral du Québec, René Lévesque présente aux membres un plan de cosouveraineté avec le reste du Canada. Cette proposition est fermement rejetée. Lévesque quitte le parti, mais demeure un député indépendant. En novembre 1967, il fonde le Mouvement Souveraineté-Association, qui deviendra le Parti québécois en 1968.
15 novembre 1976
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Après deux élections ratées en 1970 et 1973, le Parti québécois est arrivé au pouvoir dans la nuit du 15 novembre 1976. Le parti a remporté 71 des 110 sièges. Sur la scène du Centre Paul-Sauvé, c’est l’euphorie. René Lévesque prononce des phrases qui resteront dans l’histoire : « Jamais je n’aurais cru pouvoir être aussi fier d’être Québécois que je le suis ce soir » et « Nous ne sommes pas un petit peuple, nous sommes peut-être un peu comme un grand peuple.
20 mai 1980
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Premier référendum sur le projet de rattachement de la souveraineté du Québec au reste du Canada. Les partisans du Oui subissent une défaite retentissante avec 59,5% des électeurs rejetant la proposition. Devant près de 10 000 supporters déçus réunis au Centre Paul-Sauvé, René Lévesque a déclaré : « Chers amis, si je vous comprends bien, vous dites : ‘À la prochaine.’ »
20 juin 1985
René Lévesque annonce sa démission comme chef du Parti Québécois. Il a ainsi mis fin aux longues rumeurs entourant son avenir politique après un second mandat très difficile pour son gouvernement et le départ de ministres importants après avoir accepté le « beau risque » d’un fédéralisme canadien renouvelé proposé par Brian Mulroney. Il demeure premier ministre du Québec jusqu’au 3 octobre 1985, jour de l’assermentation de Pierre Marc Johnson.
1er novembre 1987
PHOTO ARMAND TROTTIER, ARCHIVES LA PRESSE Funérailles de René Lévesque Après une crise cardiaque, René Lévesque décède le dimanche 1er novembre 1987, tard dans la nuit. « Québec, ce soir, est en deuil. Il vient de perdre l’un de ses fils les plus illustres », a déclaré le premier ministre Robert Bourassa. Des milliers de personnes assistent à ses funérailles. Sur sa pierre tombale est inscrite cette épitaphe de Félix Leclerc : « Désormais, il fait partie de la courte liste des libérateurs du peuple. » Sources : Assemblée nationale du Québec, Fondation René-Lévesque, BAnQ, Radio-Canada