Sécheresse et canicule : quelles conséquences pour la biodiversité en France ? Lors d’une opération de sauvetage organisée sur les réseaux sociaux, des bénévoles sont “en priorité” allés “rechercher avec de grands filets l’infime pourcentage de poissons encore vivants pour les relâcher rapidement dans la Loire”, a poursuivi le responsable. a permis d’économiser une centaine de kilos, a-t-il précisé. Près des trois quarts des animaux étouffés étaient des carpes et le reste étaient des prédateurs comme le sandre, le bar, les anguilles, ainsi que des silures revenus des crues de la Loire et des corégones, a précisé la même source. “Pour éviter une catastrophe sanitaire, nous avons décidé en urgence (…) de creuser une fosse où les corps étaient déposés et recouverts de chaux puis de terre”, explique le technicien de la fédération de pêche assisté d’un excavateur municipal. Mably et une pelleteuse empruntée à une entreprise pour mener à bien l’opération. L’abaissement de la Loire, dont les eaux souterraines alimentent le lac, a fait stagner l’eau. « Combiné à l’augmentation de sa température réduisant son taux d’oxygène, cela formait le cocktail parfait pour faire pousser une végétation aquatique abondante », explique Vincent Garnier. “La forte consommation d’oxygène par ces algues pendant la nuit y a réduit son taux en 15 jours de 12 milligrammes à 0,4 milligramme par litre d’eau”, a-t-il poursuivi, promettant qu’une “situation des emplacements exacts de ce lac” serait réalisée. . . par la fédération de pêche avant de lancer un plan d’action.