Seize familles sont allées voir l’avocat Pierre Debuisson pour porter plainte pour “blessures involontaires” contre Buitoni, qui vendait des pizzas Fraîch’up après avoir été infecté par la bactérie Escherichia coli. Le pôle Santé publique du parquet de Paris a ouvert une enquête le 22 mars, spécifiquement pour blessures et homicide par négligence. Les analyses avaient confirmé “un lien entre de nombreux cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) et la consommation de pizzas surgelées de la série Fraîch’Up de la marque Buitoni infectées par la bactérie Escherichia coli”, a annoncé mercredi l’Administration dans un communiqué. . Santé générale, qui dépend du gouvernement.
Quinze enfants et un adulte sont soignés
Parmi les 16 clients de Me Debuisson, 15 enfants et un adulte sont traités ou ont été traités. “Ce sont des enfants transfusés, qui ont des lésions aux reins, au foie, avec des risques pour le cerveau, le cœur ou les poumons”, explique-t-il. A l’heure actuelle, l’avocate, criminologue et professionnelle de santé, renseigne, “au moins quatre ou cinq ont porté plainte”. D’autres le feront, mais la récente enquête de santé publique impose désormais de présenter aux plaignants un dossier médical complet, ce qui implique d’attendre la fin des soins. “ Énorme scandale [pourrait se profiler] “ Me Debuisson, quant à lui, demande qu’un enquêteur soit désigné “dans les meilleurs délais” afin de “mener toutes investigations utiles, comme des perquisitions sur tous les sites Buitoni en France”. Selon l’avocat, “un énorme scandale” pourrait se voir, qui irait au-delà des chaînes de production de l’usine de Caudry dans le nord. « La question centrale, ajoute-t-il, est : d’où vient la bactérie ? » “A ce jour, précise Buitoni dans un communiqué publié jeudi, l’origine d’E. coli reste floue. “Dans cette usine, 75 échantillons “tous négatifs” ont été prélevés sous l’œil attentif d’un huissier”, a déclaré jeudi le directeur général de la communication de Nestlé France, Pierre-Alexandre Teulié.