• À lire aussi : Québec et officiellement sur la 6e vague • Lire aussi : Le ministre Mathieu Lacombe a la COVID-19 Le ministre admet qu’il est préoccupé par l’augmentation des cas de COVID-19 et des hospitalisations. Mais cette sixième vague a été “conçue”, a déclaré M. Dubé, assurant “qu’il n’y a pas de raison en ce moment de changer notre stratégie, car les gens doivent apprendre à vivre avec le virus”.
Cependant, la capacité de l’hôpital reste “sa plus grande préoccupation”. Surtout, souligne le ministre, la variante BA.2 frappe fort dans la région. En raison de sa propagation rapide, BA.2 représente désormais 50 % des cas de COVID-19. Le ministre a rappelé que “les régions ont été moins touchées par l’Omicron” que Montréal.
Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous à [email protected] ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP. La possibilité d’ajouter des mesures ciblées aux régions a également été évoquée lors des discussions entre le cabinet Dubé et Santé publique, mais ce n’est pas actuellement la stratégie que prévoient les experts. Le ministre demande à la population de continuer à se protéger avec le masque et de respecter les mesures qui s’appliquent déjà en cas d’infection. Il demande également aux personnes âgées et à risque d’être particulièrement prudentes.
10 000 de moins Le ministre a souligné qu’il y a déjà 10 000 absences dans le réseau de la santé en raison d’infections à la COVID.
Les règles sanitaires permettent toutefois aux salariés de reprendre le travail plus rapidement après avoir été infectés.

PLQ et PQ veulent un accès étendu aux tests PCR

Les libéraux et le PQ demandent au gouvernement Legault de relancer les techniques de dépistage à grande échelle afin de suivre l’évolution de la COVID-19, dont une sixième vague frappe le Québec. Présentement, les tests PCR effectués en laboratoire sont destinés à certaines tranches de la population, ce qui empêche les autorités de « voir l’ampleur de la vague actuelle », a rappelé le député péquiste Joël Arseneau, en conférence de presse à l’Assemblée nationale. “Les moyens dont disposent les nations avancées doivent être mis en place, précisément, pour s’assurer qu’elles puissent voir l’ampleur de la vague à venir”, a-t-il déclaré. Joël Arseneau et son adversaire au Parti libéral du Québec, Monsef Derraji, demandent donc à Québec de permettre à nouveau un plus grand accès aux tests PCR, tout en continuant d’analyser les eaux usées, une méthode éprouvée pour surveiller la propagation de la COVID-19 dans la population. . “Nous avons maintenant deux médicaments. Nous avons un antiviral et un monoclonal au niveau hospitalier. “Si nous n’avons pas accès à un test PCR, nous courons le risque de perdre le bon médicament au bon moment pour certains patients”, a déclaré Monsef Derraji.