• Lire aussi : Les hospitalisations continuent d’augmenter • Lire aussi : COVID-19 : l’automne et l’hiver, le « plus gros risque » pour le système hospitalier • À lire aussi : COVID-19 : hausse importante de l’absentéisme dans le réseau scolaire québécois Le personnel soignant et les enfants de moins de 12 ans doivent être isolés pendant cinq jours après le début des symptômes du virus, mais l’augmentation des cas infectés remet en cause la période d’isolement, parfois jugée trop courte par certains. “Cinq jours, c’est déjà la limite. Il y aura un pourcentage de personnes qui seront contagieuses. “10 jours serait la durée idéale”, a déclaré Benoit Barbeau, professeur de sciences biologiques à l’Université du Québec à Montréal, à LCN. “Deux jours après le début des symptômes, la charge virale devrait être encore assez élevée. Il faut vraiment être plus strict et s’assurer que les gens qui travaillent dans le réseau de la santé ne représentent pas un risque supplémentaire pour les personnes qui se font soigner. En effet, les individus les plus vulnérables sont souvent ceux qui courent le plus grand risque de contracter une nouvelle variante, même avec les doses de vaccin nécessaires. Cependant, les Québécois triple-vaccinés mais en bonne santé ne peuvent pas se permettre de baisser les bras, car la sixième vague et ses conséquences semblent ne faire que commencer. “C’est une variante plus contagieuse, qui est différente d’Omicron. “Vous pouvez être infecté à nouveau, bien que les chances soient minces.” M. Barbeau a appelé les gens à être vigilants à l’approche de Pâques et a demandé que les rassemblements en plein air soient prioritaires si les températures le permettaient. “Il ne faut pas baisser les bras, il faut se responsabiliser soit en intérieur, avec un masque ou avec des personnes plus vulnérables. Nous devons être conscients de la pandémie en cours. Il faut faire en sorte de faire notre effort », insiste Benoit Barbeau.