Ce n’est que dimanche après-midi, quelques heures après son entretien avec Le Journal et nos questions à la direction de l’hôpital, qu’un lit a finalement été donné à la femme de 57 ans.
“Mes os ont été complètement rongés par les métastases. “Je souffre à chaque geste que je fais et à chaque fois que quelqu’un attrape ma civière”, a déploré Chantal Schwanen.
Image douce
Son point de vue sur la photo ci-dessus
Montréal s’est précipité à l’Hôpital général de Montréal mercredi dernier lorsqu’une plaque soutenant son fémur cassé a échoué.
Par conséquent, l’opération était prévue pour le 1er avril.
Mme Schwanen a d’abord été placée sur une civière aux urgences, car aucun lit n’était disponible. Cent heures plus tard, il était toujours là. Là, il a accepté de donner une interview pour rapporter la situation.
“N’a pas de sens! Cela dérange le patient qui souhaite que les autorités compétentes comprennent ce problème de plus en plus répandu.
Espoir de survie
En effet, c’est loin d’être un cas isolé, comme le rapportait Le Journal la semaine dernière.
Au moins 58 127 patients ont passé plus de 48 heures sur une civière entre avril 2021 et février 2022, soit trois fois plus qu’en 2017-2018.
L’impossibilité d’accéder à une chambre pourrait toutefois avoir un impact important sur la santé de Chantal Schwanen, qui souffre d’un cancer du sein métastatique.
Elle a dû arrêter sa chimiothérapie, son “seul espoir de survie”, en vue de son opération, et celle-ci aurait été reportée si elle n’avait pas eu accès à une chambre.
Situation difficile
Image douce
Chantal Schwanen
Sans parler du risque accru d’infection par un virus, dont le COVID-19, car son système immunitaire est affaibli par la chimiothérapie.
“Cela m’inquiète, c’est mon espérance de vie qui est en jeu”, a-t-il déclaré au Journal.
Après avoir évoqué les risques pour sa santé, Mme Schwanen a été temporairement transférée dans une petite pièce couramment utilisée pour les examens médicaux, toujours sur une civière “moins confortable qu’un lit bébé”, a-t-elle précisé.
Un énorme tuyau de ventilation faisait office de voisin dans ce petit espace très fréquenté qui n’était pas prévu à cet effet.
Elle a finalement obtenu son lit dimanche soir.
Interrogé sur l’attente sur civière, le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) a déclaré que la pénurie de personnel les avait obligés à fermer leurs lits, provoquant un refoulement vers la salle d’urgence.
“Il s’agit d’une situation difficile à gérer pour nos patients et notre personnel”, a déclaré la porte-parole du CUSM, Annie-Claire Fournier.