Tous les enseignants sont d’accord : la possibilité de retirer le masque en classe le 14 mars était considérée comme une “libération”. Le symbole du retour à la normale – ou presque – après deux ans de crise liée au Covid-19. Mais quinze jours après la réduction des gestes barrières et le passage au niveau 1 (de 4) du protocole sanitaire, une inquiétude commence à se faire jour : n’avons-nous pas quitté notre veillée trop tôt ?
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Johanna Cornou, directrice d’une école au Havre (Seine-Maritime), fait partie de celles qui le croient. “J’ai presque autant de cas positifs de Covid aujourd’hui qu’en janvier-février”, a-t-il déclaré. Selon elle, cette “montée” est encore “plus rapide” que lors du croisement des variantes Delta et Omicron : en deux semaines, cette syndicaliste au SE-UNSA a compté une trentaine d’élèves infectés, ainsi que trois professeurs – quatre avec elle. .
Le Covid-19 a également fait son “grand retour” au collège de La Rochelle, dont Audrey Chanonat est la principale assistante. “Avec une quinzaine de cas recensés par jour, on est presque au même niveau que le pic de la cinquième vague”, explique le responsable de la fondation SNPDEN-UNSA. Ailleurs, de manière « perle », comme disent les enseignants, à l’école élémentaire mais aussi dans les collèges et lycées, où la grande majorité des élèves sont vaccinés, on surveille de près la courbe des infections.
« Tout le monde est en contact ! »
Si l’on s’en tient au dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire transmis par le ministère de l’Education nationale, le nombre de classes fermées – 3.080, selon les données du 25 mars – reste constant. Mais les cas positifs progressent pour la troisième semaine consécutive, et concernent 81 424 étudiants et 10 201 personnels. Soit au même niveau qu’il y a un an. Douze écoles sont fermées dans sept académies, contre quatre dans les trois académies une semaine plus tôt. “Ces fermetures sont le résultat de la contamination des enseignants, pas des élèves”, a déclaré Rue de Grenelle, notant que nous avons abandonné le [positif]une fermeture”. “En Alsace, Normandie, Bretagne, Champagne, les enseignants de notre réseau parlent déjà de nouvelle vague”, explique Catherine Nave-Bekhti du SGEN-CFDT. “En Bretagne, en région parisienne, dans le nord, à Strasbourg, les absences pour cause de Covid augmentent à nouveau”, constate Sophie Vénétitay du SNES-FSU. “En Alsace, en Normandie, en Bretagne, en Champagne, les enseignants de notre réseau parlent déjà d’une nouvelle vague”, a déclaré Catherine Nave-Bekhti du SGEN-CFDT. On nous parle de situations scolaires avec sept enfants d’une même classe infectés en même temps ou, accessoirement, de cas d’établissements avec une vie scolaire décimée et 15 à 20 % des heures perdues. jeter, en l’absence de remplacements. Et puisque le port du masque n’est plus obligatoire, tout le monde est en contact ! » Vous devez lire 63,83% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.