Jean-Vincent Placé a été placé en garde à vue lundi matin dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), a appris BFMTV de sources complices, confirmant une information de Parisien. L’ancien ministre des Affaires étrangères en charge de la réforme de l’Etat sous François Hollande a été accusé de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle par un ancien assistant de cabinet de 35 ans. Les accusations émanent d’une jeune femme qui travaillait au cabinet de Jean-Vincent Placé lorsqu’elle était au gouvernement. Il a témoigné en novembre dernier et conduit à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris pour des faits de “harcèlement sexuel” et “agressions sexuelles” diligentées par la BRDP. Selon les informations de BFM TV, la plaignante explique avoir été à plusieurs reprises mal conduite par Jean-Vincent Placé entre 2012 et 2016, notamment lors de déplacements à l’étranger.
Il a déjà été condamné pour harcèlement sexuel
Il dit notamment qu’il a été contraint de danser avec lui, en marge d’un voyage à Rome en Italie, et qu’il a dû subir des comportements indignes. Il a également mentionné d’autres événements qui auraient également eu lieu à Séoul, en Corée du Sud, lors d’un autre voyage ministériel. L’ancienne sénatrice Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) a déjà été mise en cause dans deux procédures pour inconduite sexuelle. Ainsi, en 2021, il a été condamné à une amende pour “harcèlement sexuel” pour avoir tenté d’embrasser, en 2016, un gendarme qui était chargé de garder l’immeuble de bureaux dans lequel il était logé. Il a également été condamné pour “violences” et “outrage” après une nuit dans un bar parisien où il était ivre. Après avoir harcelé une jeune femme, il avait insulté les policiers qui avaient été dépêchés sur les lieux.