McKinsey a confirmé samedi qu’il respectait les règles fiscales françaises, affirmant qu’une de ses filiales avait payé l’impôt sur les sociétés pendant six ans au cours d’une période au cours de laquelle le Sénat l’a accusée d’optimisation fiscale. “Toutes les entités McKinsey en France sont soumises à l’impôt sur les sociétés. “Ainsi, durant la même période (2011-2020, ndlr), sa filiale a payé l’impôt sur les sociétés pendant 6 ans”, indique l’entreprise dans un communiqué transmis à l’AFP, sans préciser le nombre d’entités opérant en France, ni le montant. de la taxe payée ou des expéditions de la filiale concernée. A lire aussiLe cabinet de conseil McKinsey échappe-t-il à l’impôt sur les sociétés en France ? L’entreprise entend répondre ainsi à la “contestation sur sa contribution fiscale”, a-t-elle indiqué, après que le Sénat a annoncé vendredi avoir saisi la justice pour suspicion de parjure de Karim Tadjeddine, responsable du pôle secteur public, qui avait prédire en janvier que la société a payé l’impôt sur les sociétés en France. À VOIR AUSSI – Sociétés de conseil : l’histoire du président de la commission d’enquête du Sénat “Cependant, l’enquête des sénateurs confirme que McKinsey n’a pas payé d’impôt sur les sociétés en France depuis au moins 10 ans”, a déclaré la commission d’enquête, qui a relevé dans son rapport le recours à “l’effet extensif” par les cabinets de conseil de l’Etat. . Malgré un chiffre d’affaires de “329 millions d’euros sur le territoire national” en 2020, l’entreprise n’aurait payé aucun impôt sur les sociétés de 2011 à 2020, ont ajouté les sénateurs, citant “un exemple caricatural d’optimisation fiscale”. Les entités françaises de l’entreprise sont soupçonnées de verser chaque année d’importants “taux de transfert” à leur maison mère basée aux Etats-Unis, “ce qui entraîne une baisse de leur revenu imposable et, par conséquent, du montant de leur impôt”. Lire aussi : “McKinsey n’entre jamais dans le domaine de la prise de décision politique” McKinsey avait déjà confirmé la semaine dernière qu’il respectait “toutes les règles fiscales et sociales françaises applicables” et qu’il avait payé l’impôt sur les sociétés “pendant les années où l’entreprise a réalisé des bénéfices en France”. Dans son communiqué, elle a précisé samedi, sans plus de détails, avoir versé “422 millions d’euros d’impôts et de charges sociales, soit près de 20% de son chiffre d’affaires cumulé”, concernant ses salariés en France, les sommes à verser. se distinguent de l’impôt sur les sociétés.