Lorsque l’oncle et la tante de Delphine, Élisabeth et Didier, ont appris la disparition de ce dernier par SMS, quelques heures après la réception du signalement, la tante aurait appelé Cédric pour information et explication. Ce dernier lui aurait alors répondu, de manière sarcastique : “Va voir s’il n’est pas au cimetière de Técou, avec tes parents.” Une réponse qui a choqué et suscité l’intérêt d’Elizabeth, la tante de Delphine. “Elle me l’a pris, oui. J’ai dit : « C’est comme ça que tu rigoles ? Pourquoi dis-tu que Cédric n’a pas pu disparaître comme ça ? Il n’aurait pas donné plus d’informations à la tante, sous-entendant simplement qu’elle devrait être avec son amant. Une discussion très intéressante le lendemain quelques heures après la disparition de sa femme, mais qui n’est en aucun cas une preuve indiscutable de la culpabilité de Cédric. Ces proches de Delphine Jubillar ont également témoigné du caractère étrange de sa relation avec son mari. “Nous nous demandons pourquoi il a rencontré ce garçon. “C’était le contraire de Delphine”, ont-ils déclaré dans le documentaire. La tante et l’oncle de la jeune infirmière ont également été entendus le 31 mars par les deux enquêteurs chargés de l’enquête. Cédric Jubillard a été placé en garde à vue en juin dernier, soupçonné d’avoir tué Delphine. La justice a toujours rejeté ses demandes de libération, la dernière remontant à mars. La cour d’appel de Toulouse estime que les enquêteurs ont fourni suffisamment de preuves de la culpabilité du peintre plâtrier de 34 ans pour le maintenir en prison, tandis que les avocats de Cédric Jubular affirment que le dossier ne contient pas de preuves tangibles.