Dimanche, à Cincinnati, le Croate a remporté, à la surprise générale, le troisième titre de sa carrière après Halle (2018) et Marrakech (2017), dominant avec prestige et détermination en finale le Grec Stefanos Tsitsipas (7-6). [0], 6-2). Blessé à l’épaule droite, opéré en mai 2021 et écarté des terrains pendant près d’un an, Coric, qui n’a fait pour l’instant pas mieux cette saison qu’un quart de finale à Hambourg, se croyait encore en position de mettre les petits cailloux. la route vers un rétablissement complet et complet.

Trois joueurs du top 10 bannis

A Cincinnati, l’ancien 12e mondial a soudain tout accéléré. Au terme d’une semaine de folie, il a retrouvé son jeu sur les rails, la tête en ordre, les pieds qui bougent ! Additionnant trois top 10 (Nadal, Auger-Aliassime, Tsitsipas) et un n°11 mondial (Norrie), Coric a, en une semaine, retrouvé sa lumière pour briguer son premier titre en quatre ans, en fin de huitième. final! L’histoire est effrayante, la montée tout simplement vertigineuse. Ce succès fait de lui, 152e mondial en début de semaine, le joueur le moins bien classé à remporter ce type de tournoi depuis 1990. Et Stefanos Tsitsipas, qui a perdu sa troisième finale sur les cinq qu’il a disputées la saison (titrée à Monte – Carlo et Majorque) ils avaient l’air dévastés de partir. Il faut dire que le Grec, très propre dans ses schémas de jeu, a d’abord semblé voler dans cette finale, remportant douze des quatorze premiers points disputés pour prendre très rapidement une avance de 3-0. Mais Tsitsipas, tel un méchant récurrent, va alors s’embrouiller un peu, jusqu’à ce qu’il abandonne son service à 4-2. Infructueux en revers, gêné par la réception de balle ponctuelle et le dynamisme du coup droit de Coric, Tsitsipas a peu à peu cédé la tête du match à son adversaire, avant de lâcher un tie-break dévastateur, raté !

En hausse de 123 places et 29e au classement lundi !

Malgré les trois balles de break de la deuxième manche, qui ne se sont pas concrétisées, le Grec a clairement été touché. Mentalement, mais aussi physiquement. Coric réussissait désormais régulièrement à exciter Tsitsipas, qui, visiblement fatigué du match, laissait tomber quelques points avant de commettre une double faute sur son service à 2-3. “J’ai joué le meilleur set de toute l’année”a conseillé le Croate lors de son deuxième run, sans encore pleinement réaliser ce qu’il venait d’accomplir. Coric, qui s’est de nouveau incliné face au n°311 mondial Nicholas David Ionel lors du Challenger de Iasi (Roumanie) mi-juillet, a réalisé un coup brillant et une remontée fulgurante à Cincinnati. Pour un saut de géant… 123 places, ce qui lui vaudra le 29e rang mondial demain lundi.