Les forces russes laissent en otage la centrale nucléaire de Tchernobyl, selon Kiev
Le site nucléaire de Tchernobyl, dans le nord de l’Ukraine, n’est plus occupé par l’armée russe. Le retrait, qui a commencé jeudi en fin d’après-midi et s’est terminé vers 22h00 heure française, a été annoncé par le service nucléaire ukrainien Energoatom sur son compte Facebook (en ukrainien). Mais les troupes russes laissent en otage. Selon l’agence ukrainienne, ces otages sont “des membres de la Garde nationale qui détiennent (…) depuis le 24 février”, a indiqué l’agence d’Etat ukrainienne au Telegram, citant des responsables. Les forces russes avaient pris le contrôle de Tchernobyl le premier jour de leur invasion de l’Ukraine.
La Russie ne livrera pas de gaz aux Occidentaux qui refusent de payer en roubles
Vladimir Poutine ne fera aucun compromis. Le président russe a confirmé qu’il ne livrerait pas de gaz aux Occidentaux qui refusent de payer en roubles. Obligation de postuler à partir de vendredi. En conséquence, l’Allemagne et la France se « préparent » à un éventuel arrêt des importations de gaz russe.
On vous explique comment la Russie pousse les Européens à armer la lutte en exigeant le paiement du gaz en roubles “Il peut y avoir une situation où vendredi ‘il n’y aura plus de gaz russe’ et ‘c’est à nous de préparer ces scénarios’”, a déclaré le ministre de l’Economie Bruno Lemerre lors d’une conférence de presse avec son homologue allemand, Robert Habeck. Une incertitude qui a fait sombrer les Bourses en fin de journée, notamment en Europe, où l’activité économique dépend fortement de cette source d’énergie. La place parisienne a clôturé sur une forte baisse (-1,21%), tout comme Francfort (-1,31%) et Milan (-1,10%). Il s’agit de la plus forte baisse du trimestre, hormis Londres, depuis l’arrivée du Covid-19 début 2020.
Le cessez-le-feu à Marioupol n’a pas été observé par l’armée russe
“Bien sûr que ça tire encore”, a témoigné un habitant de Marioupol (vidéo ci-dessous), grand port du sud-est de l’Ukraine détruit par l’armée russe. Pourtant, Moscou avait promis un cessez-le-feu jeudi matin pour évacuer les civils. Mais le bruit sourd du bombardement ne s’est jamais arrêté, selon les journalistes de France 2 présents sur les lieux. Les citoyens devaient arriver dans la ville de Zaporijia, où se trouvent des hôpitaux, dont un militaire. Si plusieurs centaines de voitures sont arrivées à destination, les bus mis à disposition des habitants de Marioupol pour fuir sont restés bloqués à 80 km de la ville, révèle notre envoyé spécial en Ukraine. Jeudi en fin de journée, Moscou a de nouveau annoncé qu’un corridor humanitaire ouvrirait vendredi à 10 heures. (9h en France).