Le Centre hospitalier Francilien Sud (CHSF) de Corbeil-Essonnes est victime d’une attaque informatique qui a débuté dans la nuit de samedi à dimanche vers 1h du matin, perturbant gravement son activité, selon un communiqué de l’établissement, qui confirme une information de BFMTV. . Une demande de rançon de 10 millions de dollars, libellée en anglais, a été réclamée par le ou les hackers, a indiqué à l’AFP une source policière. L’hôpital de l’Essonne a lancé dimanche un plan blanc. Cette attaque rend “inaccessibles pour le moment l’ensemble des logiciels métiers, des systèmes de stockage (notamment d’imagerie médicale) et du système d’information sur les admissions des patients” de l’hôpital, précise la fondation dans un communiqué. L’Autorité nationale de sécurité et de défense des systèmes d’information (ANSSI) a été “rapidement reprise en main par la cellule de crise”, a-t-il ajouté, avant de préciser les modalités de prise en charge de la patience.
Les patients ont été référés à d’autres hôpitaux
Les patients dont la prise en charge nécessite l’accès au plateau technique sont redirigés vers les hôpitaux publics d’Ile-de-France. Ceux qui se présentent spontanément aux urgences “sont évalués puis éventuellement dirigés vers le pôle médico-social du Centre Hospitalier Sud Francilien”, selon le communiqué. Pour les patients hospitalisés au CHSF, “les services médicaux (notamment de biologie médicale) sont capables d’opérer dans un état dégradé à court terme”. La fondation “fait tout pour maintenir les soins ambulatoires”, promet-il, mais “en revanche, cette situation exceptionnelle devrait avoir un impact sur l’activité du bloc opératoire”. “Cette attaque n’affecte pas le fonctionnement et la sécurité du bâtiment hospitalier”, rassure le centre hospitalier, qui précise que “tous les réseaux restent opérationnels (téléphone à l’exception du fax, flux de distribution automatisés, etc.)”. A lire aussiLe business lucratif d’un hacker de 22 ans, multipliant les cyberattaques contre les médias Contactée par l’AFP, l’administration n’a pas souhaité commenter ce texte. En avril 2022, une cyberattaque contre le système d’information du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Cœur Grand Est avait touché neuf établissements, et en mars dernier, un hôpital d’Ajaccio avait également été victime d’une “cyberattaque de type ransomware”. VOIR AUSSI – Cyberattaques : quelle est l’ampleur de la menace russe ?