ΚΟΡΩΝΑΙΟΙΟΣ FRANCE. Le dernier bilan du coronavirus en France, en date du 5 avril 2022, fait état d’un peu plus de 200 000 cas en 24 heures. Un chiffre en baisse depuis trois jours…
Sommaire Le dernier bilan du coronavirus en France, en date du 5 avril 2022, fait état de 203 021 cas en 24 heures, soit 14 459 de moins que mardi dernier. La moyenne sur 7 jours monte à 136 002 cas recensés quotidiennement contre 138 067 hier et le taux d’incidence à 1 435,49 cas pour 100 000 habitants en France en ce moment (1 448,59 hier). Le bilan recensé en 24 heures à l’hôpital est de 127 décès (hors Ehpad), soit 19 de moins qu’hier et 3 de plus que mardi dernier. Dans les hôpitaux, on compte actuellement 23 010 patients soignés au Covid-19, soit 175 de plus qu’hier, tandis que 1 552 personnes sont soignées en réanimation soit 11 de plus. Au cours des dernières 24 heures, 2 052 patients ont été admis à l’hôpital, soit 31 de plus que la veille et 160 de plus par rapport à mardi dernier. 199 admissions ont été enregistrées en réanimation, soit 22 de plus qu’hier et 45 de plus que mardi dernier. Voici les dernières données officielles disponibles pour le Covid-19 en France selon les bilans quotidiens de Santé publique France et Data.gouv, basés sur les données des tests SI-DEP, les données hospitalières et les commentaires des établissements médico-sociaux, dont les EHPAD. De nombreuses précisions sont nécessaires pour bien comprendre ces éléments. Les détails sont énumérés ci-dessous dans le tableau : EXACTITUDE – Depuis le 16 janvier 2022, la publication officielle du nombre total de cas confirmés depuis le début de l’épidémie (cumul total) est suspendue “en raison de l’allongement de la période de consolidation des données”, précise Data.gouv. Par conséquent, le premier schéma présenté ci-dessus n’est pas un montant officiel, mais provient d’une accumulation faite par nos soins de données non consolidées publiées quotidiennement via la base de données SI-DEP. Les réinfections sont comptées comme de nouveaux cas. Voici le nombre de cas de Covid-19, de décès, d’hospitalisations, de réanimations et de traitements observés plus ou moins par rapport à l’évaluation précédente (généralement la veille). Dernières données disponibles en France selon les bilans quotidiens de France Santé Publique et Data.gouv : Lire aussi Nouveaux cas de covid, taux de tests positifs, part de la population testée… Linternaute vous offre un accès gratuit aux données sur l’évolution de l’épidémie dans votre commune. À voir A partir des données quotidiennes sur le coronavirus en France, nous avons élaboré plusieurs courbes qui permettent d’observer l’évolution du virus en fonction du nombre de cas confirmés, du nombre d’hospitalisations et de patients en réanimation, du nombre de décès à l’hôpital et le nombre de décès à l’hôpital et le nombre total de décès et le nombre de rapatriements assimilés aux traitements. Pour le premier graphique, la courbe représente le nombre moyen de cas enregistrés quotidiennement pendant 7 jours, tandis que les barres représentent le nombre de cas enregistrés dans le dernier rapport quotidien. Pour les autres graphiques, la courbe représente le total (ex : total des admissions en cours) tandis que les barres correspondent aux évolutions quotidiennes (soldes maladie tous les jours, nouveaux décès…). Précisions sur le nombre de cas : Santé publique France précise que “les données peuvent être très variables en fonction des activités de dépistage (réduction des activités le week-end par exemple, réduction mécanique du nombre de cas le lundi) et du retour des résultats” (habituellement 24 à 48 heures). Plusieurs changements dans la méthode d’enregistrement des tests positifs peuvent également avoir perturbé la comptabilisation des cas :
Le gouvernement français et la santé publique ont changé le mode de collecte des résultats des tests à la mi-mai 2020 avec le projet SI-DEP. Par conséquent, les données enregistrées avant et après le 13 mai 2020 ne sont pas totalement comparables. Tant la quantité que la nature des tests effectués ont beaucoup évolué. De quelques milliers de tests au début de l’épidémie, la France est passée à plus d’1 million de tests chaque semaine puis à 2 millions début novembre 2020, affectant forcément les chiffres. De plus, au plus fort de la première vague, en mars/avril 2020, les examens concernaient principalement les malades graves, généralement hospitalisés, écartant tous les patients ne présentant pas ou peu de symptômes. Par conséquent, le nombre réel de cas de Covid-19 en France était bien supérieur au nombre estimé de cas confirmés au cours de cette période. A la mi-novembre 2020, le nombre de tests positifs comprend, en plus des tests PCR, les résultats des tests antigéniques. Une double correction a été apportée par la Santé publique française le 20 mai 2021. Alors qu’il y avait plus de 5,9 millions de cas en France depuis le début de l’épidémie, ce nombre a été révisé à près de 5,57 millions, soit 348 846 cas de moins. Une correction très visible dans la courbe ci-dessus. D’autres incidents “flux de données” ont été signalés à plusieurs reprises par la Santé publique française.
Précision pour les hôpitaux : il faut distinguer ici l’évolution du nombre total de patients hospitalisés au moment de T et les nouvelles hospitalisations, autrement dit les nouvelles admissions chaque jour à l’hôpital (mixte). Dans un cas, il s’agit d’un bilan, qui prend en compte les entrées, mais aussi les sorties de l’hôpital (traitements ou décès). De l’autre, on ne parle que de nouvelles admissions à l’hôpital ou en réanimation avec le Covid dans une journée. Les données d’hospitalisation prennent également en compte les patients admis à l’hôpital “avec” le Covid-19 et non “pour” le Covid-19. Ils peuvent donc considérer que des patients sont traités pour une autre raison. Parmi l’ensemble des patients atteints du Covid-19, la proportion de patients admis à l’hôpital pour une autre raison que le Covid-19 (mais porteurs du SRAS-CoV-2) pourrait atteindre jusqu’à un tiers des patients selon les données détaillées de France Santé Publique est disponible depuis fin janvier 2022. Précision sur le nombre de décès : depuis mai 2020, la Santé publique française ne met plus à jour quotidiennement le bilan des Ehpad. Ce rapport a été mis à jour chaque semaine à la fin de l’été, puis plusieurs fois par semaine pour finalement se stabiliser au rythme d’une à deux fois par semaine. Nous avons donc préféré dans un premier temps supprimer le nombre de décès quotidiens en EHPAD afin de ne pas fausser les graphiques. A la demande de plusieurs lecteurs, à partir du 13 novembre 2020, nous affichons à nouveau les mises à jour des décès dans les EHPAD (barres gris foncé) qui provoquent des pics artificiels lors des mises à jour. Des erreurs et des corrections de données ont également été signalées dans plusieurs cas par la Santé publique française depuis la mi-mars 2020, mais ont également été observées fin 2021, entraînant parfois des surestimations généralement suivies d’évolutions négatives du nombre de décès. Lire aussi Le ministère de la Santé calcule, à partir des données brutes, une série de statistiques sur l’évolution du Covid-19 dans le pays. Quatre indicateurs particulièrement importants sont présentés ci-dessous : le taux de tests RT-PCR positifs, le taux d’incidence, le nombre de reproduction effective et le taux d’occupation des lits de réanimation. Si le premier et le second sont faciles à appréhender (pourcentage de tests positifs sur le nombre total de tests effectués et pourcentage de lits de réanimation occupés selon les capacités initiales du pays), les deux autres méritent d’être définis. Le taux d’incidence, représenté par la deuxième courbe, est considéré comme un indicateur clé de l’infectiosité du virus. C’est le nombre de nouveaux cas de coronavirus diagnostiqués par test PCR survenus au cours des 7 derniers jours. Ce nombre est lié au nombre d’habitants, c’est-à-dire un pourcentage exprimé pour 100 000 habitants. L’indice de reproduction (R) correspond au nombre moyen de personnes infectées par un patient. Si ce nombre est supérieur à 1, cela signifie qu’une personne atteinte du Covid-19 infecte plus d’une personne en moyenne et donc que la maladie progresse. Si vous ne voyez pas l’infographie, cliquez ici Précision du taux de positivité et du taux d’impact : La Santé Publique de France a changé le mode de calcul de ses principaux indicateurs, qui sont le taux d’incidence et le taux de tests positifs au 8 décembre 2020. L’ajout des tests antigéniques au premier indicateur a alors mécaniquement élargi le résultat du calcul. Le taux de positivité a chuté de façon spectaculaire. La raison cette fois vient du décompte des tests négatifs : si la même personne a passé plusieurs tests en 60 jours et qu’ils sont négatifs, chacun est maintenant compté. Auparavant, si une personne était testée négative plusieurs fois de suite dans les 60 jours, elle ne comptait que le premier test. Ce n’est qu’en cas de test positif que son état a changé. La Santé publique française a expliqué dans un communiqué que cette nouvelle méthode de calcul s’avérait plus précise car elle prend en compte la “prévalence du virus dans la population contrôlée”. “Aujourd’hui, alors que l’épidémie…