• À lire aussi : Le PLQ demande la démission des ministres Blais et McCann “En fin de semaine, il y a un ministre qui a avoué sans vergogne, il a dit qu’il lui était impossible de faire son travail. «Malheureusement pour l’avenir du Québec, ce ministre est le ministre responsable de la lutte aux changements climatiques», a déclaré Gabriel Nadeau-Dubois.
Il a donc réagi à une confirmation du ministre Benoît Charette ce week-end dans La Presse, dans laquelle il confirmait qu’il était impossible de faire plus pour réduire les gaz à effet de serre, comme promis par l’opposition au Québec.
Pourtant, selon le dernier volet du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’humanité dispose de moins de trois ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre. « Le Québec est capable de faire plus. “Il faudra de l’ambition, du courage et de la vision, et surtout il faudra un gouvernement capable de regarder un peu plus loin du bout de son nez”, a déclaré le GND.
“Le ministre de l’Environnement a démissionné face à l’urgence climatique. “Le Premier ministre va demander la démission du ministre de l’Environnement”, s’interrogent les solidaires. Écoutez la rencontre Emmanuelle Latraverse-Mario Dumont sur QUB Radio : Cette objection a poussé le Premier ministre à intervenir et à essayer de rectifier la situation.
« Le chef parlementaire de Québec solidaire sait très bien que ce qu’il vient de dire n’est pas juste. « Le ministre de l’Environnement n’a jamais dit qu’il était impossible de faire plus en matière d’environnement », a déclaré plus tôt Legault, avant de contrer et de fermer les yeux sur Catherine Dorion, qui estime que l’Assemblée nationale du Québec et les institutions démocratiques sont dépassées. . « Et que fait le chef parlementaire de Québec solidaire ? Exige la démission du ministre (…) La solidarité québécoise fait passer la politique au-delà. »
Selon le GND, “c’est à cause de politiques comme le premier ministre, ses discours fatalistes, ses discours perdus. La planète brûle et le premier ministre justifie l’inaction. «Il est irresponsable», a-t-il déploré, arguant que les jeunes qui apprendront l’échange entre lui et le premier ministre comprendront pourquoi le Québec échoue dans sa lutte contre les changements climatiques. François Legault a immédiatement sauté le pas, estimant que “les jeunes qui écoutent se demandent pourquoi il y a encore une vieille politique” comme celle du QS qui se déroule à l’Assemblée nationale.
Le leader parlementaire de QS en a toutefois rajouté une couche, allant jusqu’à dire que le Premier ministre était une figure dépassée.
« Parfois, j’entends le premier ministre parler d’environnement et je me dis qu’il aimerait gouverner le Québec dans les années 1950. Ce ne serait pas un problème de mettre des autoroutes partout, ce ne serait pas un problème de parler d’un tramway, il y avait un problème d’étalement urbain. Le premier ministre est dépassé par la science, il est dépassé par son époque. “En fait, Monsieur le Président, le Premier ministre est dévasté, point final”, a-t-il ajouté.
Afin de clore le débat houleux, le premier ministre a vanté le bilan environnemental de la CAQ, tout en qualifiant les partisans de pelles à nuage.
« Le gouvernement caquiste propose 56 milliards de dollars d’investissements dans les transports en commun et un projet de 7,6 milliards de dollars. Qu’offre Québec solidaire? 60 milliards de dollars ? 80 milliards de dollars ? 100 milliards de dollars ? La réponse est qu’ils n’en ont aucune idée. “Tout ce qu’ils veulent, c’est pouvoir pelleter des nuages”, a-t-il déclaré.