• Lire aussi : COVID-19 : le nombre de traitements peut être doublé en deux semaines • Lire aussi : Pandémie 2022 : une nouvelle variante plus contagieuse ? C’est ce qu’a confirmé l’Institut national de santé publique (INSPQ) sur TVA Nouvelles mercredi après-midi. Ce serait vrai à partir de la mi-mars, selon leur analyse. “La devise devrait être de minimiser un peu nos contacts pour réduire cette transmission”, conseille le Dr Gaston De Serres, épidémiologiste à l’INSPQ. Archives photos
“C’est une vague qui ne sera pas de l’ampleur de ce que nous avons vécu fin décembre ou début janvier, mais elle sera tangible et méritera des précautions”, a déclaré le Dr Gaston De Serres, épidémiologiste aux Instituts nationaux de santé publique (INSPQ). ), en entrevue avec TVA Nouvelles.
Selon nos informations, il était initialement prévu que la nouvelle soit annoncée par la Santé publique jeudi, après quoi le directeur national par intérim, le Dr. Luc Boileau, devait donner une série d’entrevues. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous à [email protected] ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP. Des sources consultées par notre Bureau parlementaire ont confirmé que le message, selon lequel une sixième vague était maintenant déclarée, a été entériné par la Santé publique peu après la mise à jour de l’avis de l’INSPQ mercredi matin. Encore dimanche, le Dr. Boileau s’est limité à dire que le Québec était « sur la voie d’une sixième vague », se gardant bien de confirmer qu’elle avait été officiellement déclarée. Hausse des hospitalisations Pourtant, la tendance observée depuis plusieurs jours allait clairement dans ce sens. Malgré un accès limité aux centres de dépistage, les Québécois peuvent aussi voir leur entourage propager rapidement le virus. En seulement 24 heures, les autorités ont signalé mercredi plus de 3 000 nouveaux cas parmi les Québécois ayant accès aux tests de laboratoire. A ce nombre se sont ajoutés 1.334 tests rapides positifs qui ont été signalés par eux-mêmes mardi sur le site du gouvernement. Dans les hôpitaux, on compte désormais 1 200 patients atteints du COVID-19, soit près de 50 de plus que la veille. Mais près de la moitié du temps, les gens sont hospitalisés pour une raison autre que COVID. La dernière fois que Québec avait dépassé le seuil des 1200 hospitalisations, c’était le 1er janvier, alors que François Lego venait d’annoncer une nouvelle restriction, le retour du couvre-feu et la fin des rassemblements privés.

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La plupart des mesures ont depuis été levées, à l’exception du port obligatoire du masque dans les lieux publics, qui devrait appartenir au passé à la mi-avril. “Il n’y a pas de nouvelles instructions” “Nous ne prévoyons pas de nouvelles consignes”, a assuré lundi après-midi le Premier ministre, après avoir fait un bilan de santé publique. “Une augmentation modérée des cas et des hospitalisations est attendue dans les prochaines semaines”, a-t-il prévenu. Des avis publiés mercredi par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) suggèrent que le nombre de nouveaux traitements liés à la COVID-19 pourrait doubler au cours des deux prochaines semaines. Selon l’INESSS, les hospitalisations pourraient passer à environ 200 par jour. « Pour la première fois depuis le pic de la cinquième vague (mi-janvier), le nombre de nouvelles hospitalisations augmente (18 %) par rapport à la semaine précédente », indique l’INESSS. Cette augmentation s’observe dans toutes les tranches d’âge et dans tous les domaines. Sous-variable ΒΑ.2 Plus tôt cette semaine, le Dr Boileau a signalé qu’au moins deux cas sur trois sont désormais liés au sous-type BA.2, qui est 30 à 40 % plus contagieux qu’Omicron. Selon le Dr Amir Khadir, un microbiologiste infectieux, la réalité sur le nombre de personnes infectées par la sous-variable BA. 2 est probablement supérieur à 50 %. Le sous-jacent BA.2 de la variante #Omicron représente actuellement 65% des cas de #COVID19 au Québec. Bien qu’il soit plus contagieux que BA.1, son action infectieuse et sa résistance aux vaccins seraient similaires. 👇 https://t.co/Xae3uTnMRL — INSPQ (@INSPQ) 30 mars 2022 “Heureusement, la différence est que maintenant (…) nous ne voyons plus les graves problèmes que nous avons vus lors de la première vague”, a déclaré le Dr Khadir à LCN. “Je pense qu’il faut aussi revenir sur la notion de vagues, car reconnaître les vagues était important quand on pensait à un problème qui peut vite devenir une urgence sanitaire, dans le sens où ça nous empêche de soigner. “Nous n’en sommes plus là”, a déclaré le Dr Khadir. L’Organisation mondiale de la santé, qui a présenté ses scénarios les pires et les plus probables, s’attend à ce que l’augmentation des infections se reproduise de temps à autre en 2022 alors que l’immunité s’affaiblit à nouveau, ce qui nécessitera de renforcer les vaccins, en particulier pour les personnes vulnérables. – En collaboration avec Claudie Côté TVA Nouvelles, Agence QMI et AFP