Le bout du tunnel ? Difficile à croire étant donné le nombre encore très important d’infections quotidiennes. Ce jour-là, jeudi 31 mars, environ 170 000 nouveaux cas ont été enregistrés.
Fin de la “destruction éternelle”
En revanche, les scientifiques restent optimistes et voient la situation évoluer favorablement. C’est notamment le cas de Karine Lacombe, une épidémiologiste qui a partagé son analyse sur The Conversation. Selon elle, en ce moment, “nous traversons un nouveau cap. Nous ne sommes plus dans l’éternel désastre : nous voyons la porte de sortie”. L’épidémiologiste avance que “malgré l’augmentation de la vague de cas positifs, on ne constate pas une augmentation parallèle des hospitalisations, notamment en réanimation”. Jusque-là, les hôpitaux étaient une référence contrôlée par le gouvernement depuis que l’épidémie a commencé à guider ses décisions. Si Karine Lacombe tempère en appelant à l’humilité vis-à-vis de notre connaissance du Covid, elle estime en revanche que « le profil de l’épidémie est en train de changer : elle devient probablement endémique. au virus suivi d’une guérison.
“Raisonnablement optimiste”
Dans le même ordre d’idées, c’est le Dr Yazdan Yazdanpanah qui confiait avec confiance à nos confrères de France Info le 25 mars : “Il faut être prudent, mais je pense qu’on peut être assez optimiste.”
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Pour le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat à Paris et membre du Conseil scientifique, “vu les hospitalisations, en tenant compte des modèles et de ce qui se passe dans d’autres pays, comme le Danemark, qui était évidemment devant nous . il y a une baisse du nombre de cas”. Ainsi, le scientifique prédit un calme, qui accompagnera le retour du beau temps. “Il va faire plus chaud et il n’aime pas le virus. On va vivre dehors, etc. Donc, on peut penser que l’été, hormis les surprises, sera assez calme sur le front du Covid.”
Même gestion avec la grippe
Enfin, rappelons que dans ses projections pour les scénarios d’évolution du virus, le plus probable, selon l’OMS, réside dans la réduction progressive du risque de Covid.
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“La gravité de la maladie causée par le virus diminuera avec le temps à mesure que l’immunité augmentera dans toutes les populations, grâce à la vaccination et aux infections”, prédit l’OMS qui, à l’instar de l’image de la grippe, Covid nécessitera des mesures ad hoc. , en fonction des pics de l’épidémie. Dans un scénario encore plus optimiste, l’OMS compte également sur la possibilité que les variantes deviennent moins graves et que la vaccination ne soit plus nécessaire.