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Jonathan Destin, le visage de la lutte contre le harcèlement scolaire, est mort
MORT – Son histoire et son combat contre le harcèlement scolaire ont inspiré un roman en 2018. Quatre ans plus tard, Jonathan Destin décède à l’âge de 27 ans. C’est sa mère qui a annoncé la triste nouvelle sur Facebook, précisant qu’il est décédé “dans son sommeil” ce samedi 20 août à Marquette-lez-Lille (Nord).
“A tous ceux qui ont rencontré Jonathan, à travers son histoire, son livre, son film, dans les écoles, qui un jour l’ont rencontré, parlé avec lui, vous qui nous suivez depuis tant d’années, je dois malheureusement annoncer la triste nouvelle : Jonathan est mort samedi chez moi dans son sommeil. C’est le coeur brisé que je vous l’annonce”, a-t-il écrit lundi 22 août.
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La police a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de sa mort, rapporte La Voix du Nord, qui précise qu’une autopsie doit être pratiquée.
“Le jour où j’ai brûlé mon cœur”
Harcelé pendant six ans à l’école, l’adolescent avait tenté de mettre fin à ses jours en 2011 en s’immolant par le feu avant de sauter dans la Deûle. Il avait survécu à cette tentative de suicide, bien qu’il ait été brûlé à 72 %.
Après avoir passé deux ans à l’hôpital, dont trois mois dans un coma artificiel, et subi une vingtaine d’opérations, il publie en 2013 Condamné à me tuer, un livre qui inspire TF1 à produire la fiction Le jour où je me brûle le cœur, diffusée en novembre 2018.
“Jonathan toujours à tes côtés pour toujours”, a réagi sur Twitter le chanteur du groupe Indochine, Nikola Sirkis. Il avait rencontré le jeune homme en coparrainant avec lui en 2019 une grande campagne contre le harcèlement scolaire.
Jonathan toujours à vos côtés ❤️ 🩹
— nicola sirkis (@nicolasirkis)
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Le maire de Marquette-lez-Lille, Dominique Legrand, lui a rendu hommage et s’est dit “particulièrement affecté par sa mort”. “Sa vie a été terrible dès son plus jeune âge. Je sais qu’il a beaucoup souffert de ses brûlures et des nombreuses opérations qu’il a subies”, a-t-il confié à La Voix du Nord.
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