• Lire aussi : Vague d’annulations de rendez-vous à cause du COVID-19 • A lire aussi : Omicron, moins dangereux pour les moins de 5 ans Demain, le directeur national adjoint de la santé publique, le Dr. Luc Boileau, doit se prononcer sur la levée de l’obligation du port du masque. À compter du 18 juillet 2020, la mesure pourrait expirer le 15 avril comme prévu ou être reportée d’une ou deux semaines, selon les informations reçues par notre Bureau du Parlement. La décision pourrait être rendue publique mardi, comme lors des dernières annonces, mais aucune conférence de presse n’a encore été programmée. Mais quel que soit le choix du gouvernement, certains n’abandonneront pas les masques faciaux. Le journal est allé à la rencontre des Québécois pour connaître leur avis sur le retrait de cette mesure. Photo par Olivier Faucher
Andres Bovillier, propriétaire du salon de coiffure All Star, demande plutôt que le masque soit levé.
“Le virus est toujours là, toujours dans l’air. Même si vous êtes triple vacciné, vous pouvez le faire. “J’ai 82 ans et je ne veux pas l’attraper”, a déclaré une femme rencontrée à la place Longueuil. Pour elle, comme pour son mari, le gouvernement va très vite. “À mon avis, ils n’auraient jamais dû retirer le passeport vaccinal. “Cela a peut-être aidé.” Fatigué mais prudent Pour certains, notamment les marketeurs travaillant avec le public, le masque restera prudent. “Je pense que comme tout le monde, nous sommes assez fatigués, mais en même temps, je ne me sentirais pas à l’aise de l’enlever quand on voit le nombre de traitements”, explique Marie, vendeuse de magasin. Bouchée Abeille, Montréal. Guillaume Gréaux, de la région de Québec, est d’accord : “Comme probablement tout le monde, j’ai hâte de ne plus avoir à le porter, mais je suis favorable à ce qu’il soit obligatoire ou fortement recommandé pour certains endroits, comme les transports en commun ou les spectacles”. .” , dit. Photo par Olivier Faucher
Lise Vézina, 60 ans, dit qu’elle est à risque de COVID, mais croit toujours que le masque devrait être un choix personnel.
D’autres citoyens sont d’avis que l’obligation doit tomber à tout prix. C’est le cas d’Andrés Bovillier, propriétaire du salon de coiffure All Star sur la rue Jarry à Montréal. “Cela m’est simplement venu à l’esprit. Couper les cheveux avec un masque est difficile. Il faut le mettre en coupe et le masque est rempli de poils”, explique-t-il. Choix libre De son côté, Lise Vézina croit que la liberté individuelle devrait primer sur l’utilisation d’un masque, même si elle s’estime à risque après deux cancers. “Je me sens plus en sécurité si tout le monde en a un, mais je suis toujours divisé entre ce que sont les droits des gens et ce que je veux vraiment”, dit-il. – Avec Jean-François Racine, Le Journal de Québec ► En moins de deux semaines, entre le 19 mars et le 31 mars, le Québec a enregistré une augmentation de 286 hospitalisations.

qu’ont ils dit

“Je pense que c’est trop tôt. [de retirer le port du masque]. Apprendre à vivre avec le virus, c’est aussi changer certains comportements. » –François Bernatchez, résident du Centre-du-Québec. “Une autre vague arrive toujours. Comment pouvons-nous supprimer? [le masque] à présent? Je pense que les gens devraient être obligés de le porter. » – Van Ngyuen, propriétaire du restaurant Ogo Sushi. “À mon avis, déplacer la date ne fera rien de plus pour ralentir le virus. Sur notre lieu de travail, on se demande pourquoi on garde le masque après avoir mangé ensemble au restaurant. Je garderais le désinfectant et le masque dans les hôpitaux, cliniques, CHSLD et RPA. » –Denis Cloutier, de la région de Québec. “Tant que le virus sera là, je garderai mon masque. Mais je pense que la décision doit appartenir à chacun de nous. » – Une femme rencontrée à Longueuil. “Certains clients portent encore le masque sous le nez et ne se lavent pas les mains, je vais donc continuer à le porter pour réduire le risque de me faire prendre. » – Mathilde, employée du magasin d’abeilles Bouche à Montréal. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous à [email protected] ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.