• Lire aussi : La campagne « Agir pour l’Ukraine » va rassembler le monde entier • À lire aussi : Les propriétaires québécois prêts à louer un logement aux réfugiés ukrainiens • À lire aussi : “Le moment le plus dangereux” : un jeune Ukrainien raconte sa terrifiante évasion de Marioupol Maria Yordanova, une résidente de Candiac, d’origine ukrainienne, a vécu une grande frustration en essayant d’aider sa tante et sa petite cousine à venir au Canada pour trouver un abri. Ils n’ont pas pu recevoir de services en français dans les bureaux canadiens de Vienne, en Autriche, où ils se trouvent depuis leur départ de l’Ukraine. Maria a donc dû s’envoler pour l’Autriche pour les aider dans leurs efforts. Là, elle a frappé à la porte du bureau des visas, où on lui a dit d’envoyer les documents de sa tante et de sa petite cousine par la poste à l’ambassade du Canada. Cependant, les deux bâtiments ne sont distants que de six kilomètres. Alors Maria se demande pourquoi des délais postaux devraient être imposés aux réfugiés qui traversent une situation difficile. “Ils prendront tout ça, ils l’enverront à l’ambassade qui se trouve à quelques rues de là. L’ambassade ouvrira tout cela, le verra, vérifiera que tout va bien, mettra le visa dans le passeport et le renverra au centre des visas. Le centre des visas l’ouvrira, le verra et le rendra à la personne. Mais pourquoi cette bureaucratie ? a soutenu Maria Yordanova. Cette dernière a donc écrit à son adjoint fédéral, qui lui a conseillé de remplir un formulaire simplifié en ligne. Malheureusement, l’élu lui a dit qu’il y avait un problème avec l’impression des passeports, ce qui a ralenti le processus administratif. Cette situation décourage Maria Yordanova qui accuse la bureaucratie de mettre en danger la vie des réfugiés.