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“On peut dire que les signaux que nous entendons dans les négociations sont positifs, mais ils ne nous font pas oublier les explosions ou les obus russes”, a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée sur le Telegram.
Mais “nous ne voyons aucune raison de croire les propos des différents représentants d’un Etat (la Russie, ndlr) qui continue de se battre pour nous détruire”, a aussitôt adouci M. Zelensky.
“La situation n’est pas devenue plus facile, l’ampleur des défis n’a pas diminué, l’armée russe a encore des capacités importantes pour poursuivre ses attaques contre notre Etat”, a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, « il ne faut pas s’attendre à ce que les négociations (entre Kiev et Moscou) aboutissent à la levée des sanctions contre la Fédération de Russie. “Cette question ne pourra être envisagée que lorsque la guerre sera terminée et que nous aurons récupéré ce qui nous appartient”, a averti le président ukrainien.
Après trois heures d’entretiens à Istanbul, le chef de la délégation russe et porte-parole du Kremlin, Vladimir Medinski, a quant à lui appelé à des “discussions de fond” et assuré que les propositions “claires” d’accord de Kiev seraient “étudiées très prochainement et soumises”. au président Vladimir Poutine.
Les annonces ont cependant été accueillies avec attention par les dirigeants occidentaux, qui disent également vouloir juger Moscou pour ses actions et non pour ces paroles.