Un nouvel acte d’accusation vient d’être ajouté au dossier judiciaire pour la disparition de Delphine Jubular. La jeune infirmière n’a plus donné signe de vie depuis le 15 décembre 2020, après avoir disparu de la maison familiale de Cagnac-les-Mines dans le Tarn. Une expertise de son téléphone, réalisée par des gendarmes spécialisés dans le cyberespace à la demande des enquêteurs, révèle que l’appareil était désactivé et non en mode avion, révèlent nos confrères de Paris (article 27/03/22 paiement).

Eteint ou sans batterie ?

Cédric, le principal suspect de la disparition de sa femme, a ajusté sa ligne de défense : il explique que son appareil est tombé en panne de batterie après avoir emmené ses chiens dans le quartier. De retour chez lui, il l’aurait branché et mis en mode vol sans plus s’en servir. Pourtant, nos confrères du Parisien révèlent que “l’absence d’activité téléphonique, confirmée par l’étude des métadonnées du système de fichiers, n’est pas compatible avec un téléphone en mode avion”.

Le téléphone n’a été déconnecté que deux fois en 2020

Cette preuve incriminante est une preuve supplémentaire pour les chercheurs que Cédric Jubillar ne dit pas toute la vérité sur son programme de 22h08 ce soir-là. D’après les données recueillies tout au long de l’enquête, il n’avait pas l’habitude d’éteindre encore moins tôt son téléphone. “Cela ne s’est produit que deux fois en 2020”, précise Le Parisien. Le savoir-faire du téléphone montre également que le niveau de la batterie était à 40%. Mais ses avocats rétorquent qu’il était fautif… Une information confirmée par les gendarmes. L’un d’eux, Alexandre Martin, explique au Parisien “qu’il s’agit d’une anti-vérité créée par les gendarmes”. Cette nouvelle expertise montre à quel point les recherches, laborieuses, ne négligent aucun détail pour tenter de comprendre ce qui s’est passé le 15 décembre 2020 et tenter de retrouver le corps de l’infirmière Cagnac.