Deux ans et demi d’agonie qui heureusement se terminent très bien. Lutfia Zbab, cette touriste disparue le 8 octobre 2019, a été retrouvée par une endeuillée du Samu social de Paris le lundi 7 mars, selon nos confrères de Parisien. Arrivée dans la capitale pour un voyage organisé avec sa fille, la femme de 52 ans avait disparu en sortant d’un fast-food de l’avenue des Champs Elysées. Cette mère de trois enfants souffrait alors de schizophrénie. S’ensuit alors une course contre la montre pour la retrouver. Il n’a ni argent ni téléphone. Le lendemain, des mandats de perquisition sont délivrés et sa famille contacte les autorités françaises. Mais deux jours plus tard, on apprend qu’elle était soignée à l’hôpital Cochin à Paris, sous le nom de son ex-mari, dont elle gardait le passeport.
Son frère est venu l’emmener à Paris, en vain
Mais le temps presse pour les enquêteurs, Lutfia Zbab avait de nouveau disparu à l’arrivée des policiers. Le personnel de l’hôpital n’avait pas fait le lien avec la disparition. L’enquête est menée par la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), responsable des disparitions à Paris, sans donner de résultats probants. Le frère de Rashem s’était alors déplacé vers la capitale pour tenter de la retrouver, en vain.
Trouvé lors d’un raid
Mais après deux ans de recherche, l’angoisse pour la famille Luftia Zbab est passée. Un groupe du Samu social a finalement reconnu le ressortissant israélien le 7 mars lors d’un raid dans le 12e arrondissement de Paris. Il donne son nom et les aventuriers renvoient à l’affiche recherchée grâce à un dossier qui rassemble les disparitions, les noms et les photos. “C’était une personne bien connue dans nos équipes, mais sous un autre nom, et les équipes ne l’avaient pas vu depuis longtemps”, a déclaré le Samu social. Parisien. Cette nuit-là, elle a donné son identité, la vraie, après avoir appris qu’elle était recherchée. L’équipe a vérifié avec les avis de disparition et s’est rendu compte qu’il s’agissait bien de cette dame”. Heureusement, cette nuit-là, un ouvrier de la communauté du Samu parle arabe, la seule langue que Lufita parle et comprend. Il dirige alors la police et organise une visioconférence avec sa famille à une distance de 3 000 Km. Luftia Zbab est officiellement identifiée par sa famille, selon la police, signant la fin définitive de l’enquête. Selon le journal, la femme est en bonne santé et n’a pas eu besoin d’être hospitalisée. Sa famille est venue la chercher en France et la femme de 52 ans s’est rendue en Israël, a indiqué l’ambassade d’Israël.