Le drame est survenu quelques jours après le 60e anniversaire de l’assassinat de l’écrivain algérien Muloud Ferraun le 15 mars 1962 à Alger par l’armée française (OAS). L’écrivain algérien reconnu, enseignant humaniste, avait été tué de sang-froid par l’OAS, dans les hauteurs de la capitale. Le 15 mars, le président Emmanuel Macron a demandé à son ambassadeur en Algérie de déposer une gerbe à la mémoire de l’auteur abattu avec cinq de ses camarades par l’armée secrète. Proche d’Albert Camus avec qui il entretient de longues correspondances, il est connu pour la trilogie Le Fils du pauvre (1950), De la terre et du sang (1953) et Les Chemins qui montent (1957).

Le père a grandi à Marseille

Si les autorités suisses devaient communiquer lundi sur la suite de l’enquête et les circonstances de cette chute mortelle, les voisins ont fait état d’une famille très “secrète”, avec peu d’interaction sociale. Selon certains témoignages, ils auraient pu être vécus en survie. Des tas de nourriture ont été retrouvés dans l’appartement. Dans l’appartement de cinq pièces de cet immeuble de standing proche du Casino Barrière de Montreux se trouvaient le père de famille, 40 ans, sa femme de 41 ans et sa sœur jumelle, ainsi que les enfants du couple, une fille de 8 ans et Son grand frère de 15 ans. Le père semble avoir été vendeur de billets en ligne et télétravailleur. Son père, Éric David, a grandi à Marseille dans l’une des résidences les plus prospères de la ville.

Jeunes femmes glamour

Nasrine et Narjisse Feraoun ont grandi dans une famille de cinq personnes qui ont toutes été scolarisées au lycée Henri-IV à Paris entre un père informaticien de haut niveau et une mère qui vit à la maison dans le 5e arrondissement de Paris. Nasrine Feraoun a ouvert une clinique dentaire en 2008 à Vernon (Eure), avant de s’installer en Suisse en 2014 avec son mari. Ce voyage a été interrompu en décembre 2014 lorsque le service de santé publique de Fribourg lui a retiré sa licence pour “raisons administratives”. Narjisse Feraoun, ophtalmologiste de renom, travaille depuis quelques mois à temps partiel à la Clinique de l’œil de Sion en Valais. Elle était séparée depuis sept ans de son mari, un Français vivant à Lausanne et spécialisé dans la sécurité des systèmes informatiques. Suite à son divorce, Narjisse Feraoun vivait avec sa sœur et son mari, selon le JDD, citant des médias suisses.