« Alors tout est clair là-dedans ? “, relance le journaliste. “Oui, sinon c’est criminel”, a poursuivi M. Macron. Avant d’interpeller ceux qui disent le contraire à saisir la justice. “Quiconque a des preuves de manipulation devrait remettre en cause le contrat dans le cadre d’une procédure pénale”, a déclaré le chef de l’Etat. Demandant de la “transparence”, il a insisté : “S’il y a un problème, il y a des juges et une justice indépendante. » Et de répéter : « S’il y a preuve de manipulation, qu’elle aille au criminel ! »
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Alors que ses adversaires à la présidentielle lui demandent de s’expliquer sur ce recours fréquent aux cabinets de conseil privés, que le Sénat considère comme un “phénomène grandissant”, au coût croissant pour les finances publiques, M. Macron a cherché à contrer. “Je ne suis pas convaincu que dans ce quinquennat il y ait eu moins de contrats que dans d’autres, y compris certains qui nous attaquent aujourd’hui”, a-t-il dit. Une formule étrange, qui laisse penser que son langage a été bifurqué, provoquant “moins de contrats”, alors que son émission, au contraire, avait pour but de laisser entendre que ses prédécesseurs auraient davantage recours à des sociétés de conseil.
Déclaration d’impôt?
Quant à l’optimisation fiscale qu’a faite McKinsey, s’il s’est dit “choqué” mercredi, sur M6, par le fait que cette société de conseil n’aurait pas payé d’impôt sur les sociétés depuis dix ans, selon les révélations du rapport des sénateurs. , M. Macron a estimé que cela s’explique par les règles fiscales en vigueur. “Personne ne facture des impôts aux entreprises comme celle-ci parce que ce ne sont pas les règles”, a-t-il déclaré, ajoutant que cela faisait partie d’une “bataille internationale” qu’il menait en Europe pour forcer les entreprises à payer “l’impôt minimum”. accord international, l’Europe est en train d’être transférée sous la Présidence française de l’Union européenne. On va faire passer l’impôt minimum pour toutes les entreprises et tous ces cas pourront être interdits. Dans quelques mois, on pourra “Nous sommes le faire”, a-t-il promis. “Référence au plan international d’imposition des entreprises, conçu comme une arme contre les paradis fiscaux et les stratégies de dumping. “Ils paient des impôts”, a rassuré M. Macron. Vous avez 19,74% pour lire cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.