Emanuel Macron dénonce un climat de “violences” à moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle. Lors d’un déplacement de campagne à Dijon lundi, le président de la République a surtout évoqué l’ambiance autour du scrutin à venir. “Il faut un peu de gentillesse. Il y a des responsables politiques, effectivement, qui sont violents et agressifs et ce n’est pas bien”, a-t-il dit, évoquant notamment Éric Zemmour après les voix “Macron assassin” lors de son meeting au Trocadéro dimanche. .

“Ne jamais s’habituer à l’anarchie”

“Ceux qui perdent leurs nerfs en étant ingénieux, violents, menaçants, insultants, sont mauvais pour la démocratie et pour la démocratie, quel que soit le plan qu’ils proposent, car ils justifient puis viennent dénoncer les conséquences. “violence verbale ou physique”, a-t-il ajouté. Le président sortant, pour sa part, estime se battre “avec dignité, avec respect, car c’est ce que la démocratie exige”. Il demande aussi “de ne jamais s’habituer à l’impunité (…), et encore moins à la haine car alors on la légitime”. De nombreux candidats et responsables politiques ont réagi, après les chants scandés lors du meeting d’Éric Zemmour, pour critiquer les violences verbales. “Nous ne permettons pas que de telles choses soient dites”, a expliqué Valérie Pécresse. Yannick Jadot a dénoncé des propos “indignes” quand Jordan Bardella, le président en exercice du Rassemblement national, a condamné “ces propos”. Par Anne Saurat-Dubois avec Anthony Audureau