Retour aux sources. Après s’être lancé dans sa campagne de droite (retraite à 65 ans, préparation au RSA), puis avoir multiplié les appels du pied gauche en évaluant les mesures sociales de son travail (payer l’aide sociale à la source), Emmanuel Macron est revenu dans ce qui est considéré comme son “ADN” : son engagement pro-européen. Mardi 5 avril, à cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat à la présidentielle a choisi de se rendre dans le petit village de Spézet, dans le Finistère – fief d’un de ses premiers partisans. , par le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand – où il lance un véritable appel à l’Europe. Un lieu qui “n’enlève rien à la puissance de la France”, mais “la rend” au contraire “plus forte”, a-t-il assuré, sur un ton agressif, se présentant comme “passionnellement français et résolument européen”. Debout, le micro à la main, au centre de la place du village, et entouré de près de 500 personnes, il a fait une sorte de meeting à la campagne, dans une ambiance campagnarde. Le chef de l’Etat a été applaudi par une poignée de “gilets jaunes” à son arrivée – qui ont ensuite été tenus à distance de la sécurité – le chef de l’Etat a été applaudi par la majorité de la foule présente. « Président Macron ! « Et un et deux, et encore cinq ans ! “, pouvait-on entendre, entre deux notes de cornemuse.
“Fermer, c’est de la folie”
Près de 500 personnes étaient présentes pour la visite d’Emmanuel Macron à Spézet (Finistère), le 5 avril 2022. JEAN-CLOND KOUTAS POUR “LE MONDE”
Le résident élyséen a minutieusement dévoilé tous les domaines dans lesquels la France bénéficie de l’alliance qu’elle conclut avec ses voisins. “La solution à notre indépendance énergétique”, touchée par la guerre en Ukraine ? “Elle est européenne et elle ne peut pas être française”, a-t-il décidé. “Grâce à l’Europe et à travers elle, nous construirons une stratégie pour le marché du gaz et du pétrole autre que la Russie. » La gestion des flux migratoires ? L’Europe encore et encore, avec la protection des frontières extérieures de l’espace Schengen et la mise en place d’une politique d’accueil commune. Il en va de même pour la construction d’une véritable politique de défense, qui n’est envisagée qu’à l’échelle continentale. « A travers l’Europe, dans la nouvelle géopolitique, la France ne peut être ni inféodée à la Chine ni [celui] les États Unis! A commencé à applaudir, croyant profondément que le Vieux Continent « permet de réformer un capitalisme devenu excessif et parfois fou ». “Une France de l’égalité des chances, de la puissance et de l’indépendance économique ne pourra se faire que si notre France est plus forte en Europe”, a-t-il déclaré dans une ode à “ce petit bout de terre où l’on a inventé l’humanité, les droits de l’homme et l’esprit”. Éclaircissement. “. Il ne vous reste plus qu’à lire 56,59% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.