Emmanuel Macron se rendra ce mardi dans la petite commune de Spézet, dans le Finistère, sur les territoires du président de l’Assemblée nationale et soutien de la première heure Richard Ferrand, pour un voyage sur l’Europe et les relations entre l’État et les régions. Mais à cinq jours du premier tour, l’environnement du candidat est discutable. Le chef de l’Etat se rendra mardi à Spézet, Terre de Richard Ferrand, pour un voyage sur l’Europe et les relations Etat-régions. Mais dans cette quinte intérieure, et trois jours après le seul et unique meeting du candidat à la présidentielle, les langues se règlent sur le long terme.
“On se croirait en train de regarder la carte d’un restaurant chinois”
La confiance qui brillait dans l’entourage du candidat le mois dernier a peu à peu fait place au doute. Des questions qui, aujourd’hui, exacerbent les tensions internes. Et la rencontre de samedi n’a pas arrangé les choses. Car depuis, il y a eu un peu de bataille de rats entre les proches d’Emanuel Macron. Et hors du micro, certains les ont quittés et ont vidé leurs comptes jusqu’à la critique jusqu’au discours prononcé il y a trois jours par le candidat à la présidentielle. “On croirait avoir affaire à une carte de restaurant chinois”, lance un haut ministre, résolument inspiré par la cuisine asiatique pour railler la pléthore de mesures évoquées lors de la réunion. “Ravioles aux crevettes, raviolis aux légumes, nems et nems au boeuf, il y en avait pour tous les goûts, mais du coup, c’était trop. On s’y perd.” Déclaration soutenue par un cadre de campagne décrivant l’ambiance au QG : “On est dans une ZAD. Tout se décide à la dernière minute”. Et cela a une façon de déranger cet autre ministre.
Indignation inhérente à une campagne présidentielle
“On ne sait plus quoi faire. Quand on se présente pour soutenir le candidat, on nous reproche de pousser le col. Quand on est moins actif, on nous accuse d’être en vacances”, déplore-t-il pour Europe 1. Mais nous Il faut croire que ces mécontentements sont inhérents à une campagne présidentielle. Un marcheur de droite se souvient : “Il s’est passé exactement la même chose avec Nicolas Sarkozy en 2012.”