Personne au sein du bureau du garde des sceaux ou de l’administration pénitentiaire n’était autorisé dimanche à s’exprimer sur l’affaire, qui prenait de l’ampleur dans les médias et sur Twitter. La réaction du ministre a ajouté à cette excitation, après que plusieurs personnalités proches de l’extrême droite aient contribué à susciter l’indignation en ligne autour de la vidéo. L’enquête a immédiatement ordonné “de faire toute la lumière” pour ne pas être affecté à l’inspection générale de la justice, contrairement à ce que laisse entendre le ton du ministre. Il appartiendra probablement à l’administration pénitentiaire de signaler ce cas, a appris Le Monde de source bien placée.
Seuls deux prisonniers sont impliqués
C’est que les propos de M. Dupond-Moretti ont mis son administration en désaccord. Les images, qu’il a trouvées “choquantes”, ont en effet été homologuées par le ministère de la Justice avant d’être diffusées sur YouTube, comme le révèle Le Figaro. Selon nos informations, “dircom”, comme on appelle les services du service communication de la place Vendôme, est même intervenu à quatre reprises pour demander et recevoir des modifications sur le contenu de cette vidéo censée résumer une activité organisée. 27 juillet dans cette prison avec l’aide de trois associations de la municipalité. Alors que tout tournage en garde à vue nécessite des autorisations qui remontent au siège du ministère, la fusion des services de communication des différentes directions intervenue en 2020 a encore renforcé la concentration de ce processus au plus près du cabinet du ministre. Il vous reste 62,11% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.