Ironiquement, c’est le jour où les essais gratuits se terminent. Sur la base d’un échantillon représentatif de la population, l’Office national des statistiques (ONS) estime que 4,9 millions de personnes ont été infectées par le virus la semaine dernière contre 4,3 millions la première semaine de l’année, qui était le précédent record dans le pays 67 millions de personnes.

Une personne sur 13 a été infectée

Environ 700 000 personnes de plus ont été infectées que la semaine dernière, selon l’étude, jugée plus fiable que les statistiques quotidiennes qui dépendent de la volonté ou non des patients de se faire tester et de rapporter le résultat aux autorités. L’ONS estime qu’une personne sur 13 a le virus en Angleterre. Le ratio passe à 1 sur 12 en Écosse, tandis qu’il est de 1 sur 14 au Pays de Galles et de 1 sur 15 en Irlande du Nord. Les hospitalisations sont également en hausse par rapport à la semaine dernière, notamment pour les personnes de plus de 45 ans.

Propagation d’une sous-variable

La hausse actuelle est attribuée à la propagation de la sous-variable Omicron BA. Le Royaume-Uni fait partie des pays européens qui, aux yeux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont levé “très brutalement” ses mesures pour lutter contre la propagation du virus. L’Ecosse deviendra le 18 avril la dernière nation britannique à mettre fin à son obligation de porter un masque. Contrairement à la dernière vague de décembre, les autorités ne montrent aucune inclination à revenir aux restrictions, la hausse actuelle se jouant avec une relative indifférence alors que l’actualité domine la baisse du pouvoir d’achat et la guerre en Ukraine.

Plus de 165 000 morts du Covid

A partir de vendredi, à quelques exceptions près, les Britanniques ont dû payer pour passer des tests préventifs, jusque-là disponibles gratuitement en pharmacie ou en les commandant auprès du service de santé. Depuis le début de la pandémie, le Royaume-Uni, l’un des pays les plus touchés, a enregistré plus de 165 300 décès dus au coronavirus.