Hospitalisé dans un état critique, le seul rescapé de ce drame familial est, selon le porte-parole de la police, dans un état de santé qualifié de “stabilisé” et non dans le coma. Lui seul pourrait détenir “la clé du mystérieux drame familial”, selon le Journal du dimanche, qui a révélé l’identité des victimes le 27 mars.

L’étrange dessein de la famille David-Feraoun

Jeudi 24 mars, deux gendarmes sont apparus peu après 18 heures. au septième étage de cet immeuble de standing du 37 rue du Casino où vit cette famille de ressortissants français depuis 2014. préfecture en rapport avec la maison d’instruction d’Alan. Les gendarmes frappent à la porte et une voix venant de l’intérieur répond “Qui est là ?”, avant qu’un long silence ne s’installe. Les représentants des forces de sécurité attendraient sur place près d’une demi-heure avant de quitter les lieux, sans se soucier d’aucun mouvement particulier dans l’appartement. Pendant ce temps, un témoin a contacté la police pour montrer que plusieurs personnes étaient tombées du balcon d’un appartement. Au sol, dans la rue, gisaient les corps de cinq personnes, le père Éric David, 40 ans, sa femme, Nasrine Feraoun, 41 ans, sa sœur jumelle, Narjisse Feraoun, ainsi que les deux enfants du couple, un enfant de 8 ans. . -la vieille femme et l’aîné Alan qui après avoir chuté de 25 mètres donnaient encore signe de vie.

Ils ont rompu tous les liens familiaux

Dans la trajectoire aléatoire (le balcon ne s’est pas effondré), dans celle du suicide collectif, d’autres cas sont examinés, comme celui de l’homicide sur fond de pratiques sectaires, de survie, de croyances sur la fin du monde. Comment cette famille qui qualifie le quartier de « discret », « isolé », « étrange » selon les témoignages recueillis par les journaux suisses a-t-elle pu perdre la vie ? Une équation aux nombreuses inconnues que les chercheurs suisses tentent de résoudre grâce aux recherches menées dans l’appartement lui-même, l’étude des équipements téléphoniques et électroniques, mais aussi les expertises médico-légales faites sur les victimes et la présence éventuelle de produits toxiques ou médicamenteux. Les auditions des membres de la famille David-Feraoun devraient en apprendre davantage sur les disparus qui, depuis plusieurs années, avaient rompu les liens avec leurs proches. C’est cette incarcération qui surprend une famille aisée au brillant parcours professionnel. L’une des belles-sœurs du couple a dit ce samedi au JDD “de rester bouche bée”. indiquant que je n’ai pas entendu depuis 15 ans. “Six mois après leur mariage, Eric et Nasrin ont brutalement rompu leurs liens, sans aucune explication.” Il avait rencontré pour la dernière fois Nasrine Faraoun dans une rue de Paris dans son landau où se trouvait le neveu d’Allan. De plus, selon les autorités suisses, la fillette de 8 ans décédée jeudi ne figure dans aucun registre administratif contrairement à l’adolescente.

Trois salles remplies de nourriture et de médicaments

Selon Le Temps, trois des cinq pièces étaient entièrement approvisionnées en nourriture et en médicaments, la famille restant dans les deux autres pièces. Les déclarations d’un habitant de l’immeuble confirment cette curieuse accumulation d’occupants du 7e étage dans les 24 Heures. Il a déclaré aux médias suisses que les enquêteurs auraient découvert un appartement plein de cartons jusqu’au plafond lorsqu’ils sont entrés dans l’établissement. “Des cartons de vivres, des boîtes de conserve, des médicaments”, a-t-il commenté, assurant que la famille recevait “trois ou quatre colis par la poste” chaque jour. “Enfin, avec ce que la police a trouvé, “c’était suffisant pour remplir deux camions”. “Ils ont commencé par demander s’il y avait des abris individuels au sous-sol et s’ils étaient bien aérés. Ce n’est pas vraiment le genre de question qu’on pose en premier !” résident dans les médias suisses. « Étaient-ils en train de préparer la fin du monde ? », a conclu l’interlocuteur.

Deux petites-filles de l’auteur Muloud Ferraun

On sait que les deux femmes qui ont perdu la vie s’appelaient Nasrine et Narjisse. Elles étaient sœurs jumelles, médecins et âgées de 41 ans. Elles étaient les petites-filles de l’écrivain algérien Muloud Ferraun, dont la disparition a été commémorée le 15 mars à l’occasion du 60e anniversaire de sa disparition, à la demande d’Emmanuel Macron. Ecrivain proche d’Albert Camus et pédagogue humaniste, il a été tué de sang-froid par l’OAS, dans les hauteurs de la capitale. Anciennes élèves du lycée Henri IV à Paris, les deux sœurs ont grandi dans un milieu riche entre un père informaticien et une mère au foyer dans une famille de cinq. Épouse d’Eric David et mère de deux enfants, s’est installée comme dentiste en 2008 à Vernon dans l’Eure avant de s’installer en Suisse en 2014 avec son mari. Période qui coïnciderait avec la naissance de leur fille. Il a ensuite travaillé pendant un an dans une clinique d’orthodontie à Bulle, dans le canton de Fribourg. Première mission d’un parcours sans faute : en décembre 2014, le Service public de santé de Fribourg lui retire son autorisation pour des raisons administratives. La sœur de Narjisse Feraoun, ophtalmologiste, travaille depuis quelques mois à mi-temps à la Clinique de l’œil de Sion en Valais. Elle était séparée depuis sept ans de son mari, un Français vivant à Lausanne et spécialisé dans la sécurité des systèmes informatiques.

Le père : le parcours d’un homme brillant

Sa dernière porte, est la dernière qui a donné signe de vie à une troisième. Il a deux policiers. Eric David ne s’est jamais ouvert aux deux hommes et a été muré en silence avant que son corps ne soit retrouvé au pied de son immeuble. Un homme brillant au parcours trouble ces dernières années… Sur le réseau social LinkedIn, la photo de profil montre un homme souriant dans les tribunes désertes de ce qui semble être le Stade de France, portant des lunettes avec une pancarte qui semble en être une. de l’Euro de football 2016.
Il est consultant indépendant en émission de billets et a sept ans d’expérience dans trois grands ministères français, trois ans de gestion de projet dans une entreprise suisse et une formation scientifique en France. Il a 316 relations avec lesquelles il semble n’y avoir aucun lien public.
Selon le Journal du dimanche, Eric David a grandi à Marseille dans une résidence confortable des quartiers les plus aisés du sud de la ville. Il est aussi décrit, selon le JDD, comme “un élève discret et doué, le meilleur de la classe” par un ex-concubin. En 2014, d’après son CV sur Linkedin, il est diplômé de l’Ecole polytechnique aristocratique, dans le Top 5 avant de travailler de 2006 à 2013 dans plusieurs ministères (Budget, Affaires étrangères, Jeunesse et Sports) en tant qu’informaticien. En 2013, Eric David rejoint Secutix, société spécialisée dans la vente de billets en ligne à Lausanne, avant de s’installer à son compte en 2016. Les voisins le décrivent comme un homme tranquille, habillé hiver comme été en short, qui sortait rarement et n’avait aucun contact avec le voisinage.