• À lire aussi : “Les gens doivent apprendre à vivre avec le virus” – Christian Dubé • Lire aussi : Vague 6 : PLQ et PQ veulent un accès étendu aux tests PCR C’est ce qu’a expliqué jeudi en commission parlementaire le sous-secrétaire adjoint du ministère de la Santé et des Services sociaux, Daniel Paré, au début de l’étude du projet de loi 28.
La personne qui s’est fait connaître pour piloter la campagne de vaccination assure avoir besoin de ces pouvoirs exceptionnels notamment pour continuer à utiliser la plateforme Contribute et permettre à certains professionnels de participer à de futures campagnes (comme les vétérinaires).
Il s’agira d’une “consolidation” des décrets existants, a-t-il dit.
Selon nos informations, environ 116 décrets et ordonnances liés à la pandémie étaient encore en vigueur depuis le 21 mars, quelques jours après le dépôt du projet de loi qui doit assurer la transition après la levée de l’urgence sanitaire.
Le maintien de certains pouvoirs extraordinaires requis par Québec, ainsi que la prolongation de certaines ententes négociées de gré à gré pendant la pandémie, sont les principales critiques entendues après le dépôt du projet de loi.


title: “Fin De L Urgence Sanitaire Qu Bec Conservera Cinq Arr T S " ShowToc: true date: “2022-11-07” author: “Douglas Rogers”


• À lire aussi : 6e vague COVID-19 : la variante BA.2 « frappe fort » dans les régions, mais Québec reste sur la bonne voie Ainsi, le gouvernement Legault a concentré les pouvoirs extraordinaires qu’il souhaite conserver jusqu’à la fin de l’année en cinq catégories. Le ministre de la Santé répond ainsi au principal reproche fait au projet de loi de 28, dont la mise en œuvre a été jugée trop floue.
Les cinq décrets concernent :

mesures démographiques ressources humaines mesures opérationnelles vaccination et dépistage dans le domaine de l’éducation (prolongation jusqu’au 30 juin)

Cependant, même si le Québec a concentré les pouvoirs qui doivent être conservés dans cinq documents, cela fait tout de même plusieurs pages. Le décret sur les conditions de travail dans le réseau de la santé, par exemple, fait 75 pages.
Quelque 116 décrets et ordonnances pandémiques sont en vigueur depuis le 21 mars, quelques jours seulement après l’adoption d’un projet de loi qui assurerait une transition après la levée de l’urgence sanitaire.
Un autre amendement déposé jeudi prévoit la modification du titre du projet de loi, qui s’intitulera désormais : Une loi pour mettre fin à l’état d’urgence sanitaire et prévoit le maintien temporaire de certaines mesures nécessaires à la protection de sa population sanitaire. Gérer la suite Jeudi, Daniel Paré, le sous-ministre au ministère de la Santé et des Services sociaux, a été le premier à témoigner devant une commission parlementaire.
La personne qui s’est fait connaître pour avoir piloté la campagne de vaccination est venue expliquer pourquoi le Québec doit conserver certains pouvoirs exceptionnels jusqu’à la fin de l’année.
M. Paré assure que ces mesures sont notamment nécessaires pour poursuivre l’utilisation de la plateforme Contribute et pour permettre à certains professionnels de participer aux futures campagnes de vaccination (comme les vétérinaires).
De plus, Québec doit prolonger certains contrats d’entreposage de vaccins, notamment pour un maximum de cinq ans. Un déménagement dû à un changement d’entrepôt serait compliqué et potentiellement dangereux pour les produits, a-t-il expliqué.
M. Paré a déclaré que seulement 10 contrats étaient touchés par la mesure au ministère. Cependant, le CISSS et le CIUSSS ont aussi des ententes de protection similaires, soutient-il.
Plus de détails suivront. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous à [email protected] ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.