Article écrit par Publié le 05/04/2022 16:49 Mis à jour le 05/04/2022 19:44
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Les enquêteurs du Centre de santé publique du Tribunal judiciaire de Paris ont informé le 25 mars les différentes parties impliquées dans l’affaire de la fin de l’enquête sur l’empoisonnement des Antilles, a appris franceinfo de source judiciaire mardi 5 avril. L’accusation doit maintenant dire quelle direction elle compte prendre dans l’acte d’accusation définitif et ce sera ensuite aux enquêteurs de trancher. Les juges ont jusqu’à présent annoncé leur intention de clore l’affaire sans émettre d’acte d’accusation, l’ordonnant ainsi au non-lieu. En mars 2021, le procureur de Paris Rémi Heitz avait déjà estimé dans le journal France Antilles que “la grande majorité des événements signalés avaient déjà été précisés” dès que les allégations d’empoisonnement ont été formulées, mettant en danger la vie d’autrui et administrant des substances nocives. par diverses associations martiniquaises et guadeloupéennes en 2006. Le chlordécone est un pesticide interdit en France en 1990, mais qui a continué à être autorisé par dérogation ministérielle jusqu’en 1993 dans les bananeraies de Martinique et de Guadeloupe. Il a causé une pollution importante et durable des deux îles, où les populations ont l’un des taux de cancer de la prostate les plus élevés au monde. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager un lien