Face à la propagation rapide du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans le grand ouestLes agences gouvernementales britanniques et les professionnels de l’agriculture invitent les personnes qui élèvent de la volaille avec un maximum de vigilance.
Mesures d’abattage en Bretagne
Alors que le virus circulait principalement dans le Nord puis dans le Sud-Ouest fin 2021, les Pays de la Loire ont été durement touchés en février 2022. Maintenant c’est au tour de la Bretagne où quatre cas ont été confirmés depuis la mi-mars. La situation en France depuis le 23 mars 2022. © Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation Le premier foyer a été enregistré à Ambon (Morbihan) le 15 mars, puis à Éssé (Ille-et-Vilaine) le 19 mars, le troisième à Guipry-Messac (Ille-et-Vilaine) le 27 mars et plus récemment à Peillac . (Morbihan) le 28 mars 2022. À partir de mesures de journalisationappelée “désertification préventive”, s’est déroulée dans un rayon de plusieurs kilomètres.
Mesures à suivre
Si les éleveurs professionnels sont à la pointe des mesures de biosécurité mises en place sur tout le territoire à partir du 5 novembre 2021, les propriétaires individuels de volailles sont également concernés. Ils sont d’abord invités à se faire connaître à leur mairie. En effet, un inventaire des volailles (basse-cour) ou autres oiseaux captifs non commerciaux gardés en plein air est organisé. D’autre part, les mesures de précaution suivantes doivent être appliquées : Vidéo : actuellement sur Actu
Poulailler ou installation de filets de protection, sans aucune dérogation pour les propriétaires non professionnels. Surveillance quotidienne des animaux. Abri pour les points d’alimentation et d’abreuvement (au moins pour les couvrir). Protection et stockage des denrées alimentaires et des nouveaux déchets à l’abri de l’humidité et de la contamination. Nettoyage régulier des bâtiments et des équipements utilisés. Interdiction d’utiliser les eaux de surface (eaux de lacs, ruisseaux, eaux pluviales collectées pour les stations d’épuration) ; Aucun contact direct entre les volailles (palimodos et gallinoïdes) avec les oiseaux sauvages et les volailles d’élevage professionnel. Restriction d’accès des personnes nécessaires à son entretien. Aucun déplacement vers une autre ferme avicole.
750 euros d’amende
Si une mortalité anormale est constatée, le titulaire est tenu de garder les cadavres au réfrigérateur les isoler et les protéger puis contacter un vétérinaire. Le non-respect de ces mesures est passible d’une amende. dont le montant peut atteindre jusqu’à 750 euros.
Plus d’un millier de foyers en France
Selon le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, au 29 mars 2022, la France compte 1 084 cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) chez les animaux, 39 cas dans la nature et 22 cas dans les chantiers. Cependant, les agences gouvernementales rappellent que la consommation de viande, de foie gras et d’œufs et en général de tout produit alimentaire à base de volaille ne aucun danger pour l’homme. Cet article vous a t’il aidé? A noter que vous pouvez suivre Le Penthièvre dans Mes News. En un clic, après inscription, vous retrouverez toute l’actualité de vos villes et noms favoris.