L’étoile la plus lointaine connue à ce jour
Il s’agit en réalité de l’étoile la plus lointaine jamais découverte, et comme certaines des galaxies les plus lointaines à percer le télescope Hubble, les astrophysiciens ont profité de la lentille gravitationnelle d’une distribution de masse importante pour faire un zoom supplémentaire sur cet œil dans l’orbite de la noosphère ne pouvait pas le faire seul. Dans ce cas, c’est l’amas de galaxies WHL0137-08 qui a battu le précédent record d’étoile solitaire. En effet, Hubble avait alors réussi à se pencher sur une époque où l’univers observable n’avait que 4 milliards d’années. Vidéo du documentaire “L’Odyssée de la Lumière”. Dans le vide, la lumière voyage généralement en ligne droite. Mais dans un espace déformé par un immense corps céleste, comme une galaxie, cette orbite dévie ! Ainsi, une source lumineuse derrière une galaxie a une position apparente différente de sa position réelle : c’est le phénomène de réflexion gravitationnelle. © CEA, Animea La découverte est publiée aujourd’hui dans un article de la revue Nature, où l’on apprend également qu’Arendel était une étoile d’au moins 50 fois la masse du Soleil, ce qui en fait l’une des plus massives connues. Cependant, la théorie de la structure et de l’évolution stellaire nous dit aussi que ce type d’étoile ne peut vivre que quelques millions d’années au maximum. Elle a certainement explosé en supernova SN II il y a longtemps, laissant derrière elle une étoile solide qui doit être une étoile à neutrons ou un trou noir stellaire. Pour nous, il est toujours présent et sera sûrement étudié plus en détail dans un futur proche avec le télescope James-Webb. Hubble a battu un nouveau record, comme l’explique cette vidéo. Pour obtenir une traduction française assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis “Sous-titres” et enfin “Traduire automatiquement”. Sélectionnez “Français”. © Centre de vol spatial Goddard de la NASA
Earendel, star de la population de type III ?
Les données recueillies par James-Webb serviront déjà à préciser la nature et les propriétés d’Eearendel, car même si la lentille gravitationnelle produite par l’amas de galaxies nous a déjà permis d’en estimer certaines, comme la température, la masse et le rayon, il y a subsistent des incertitudes à ce sujet. En fait, Earendel pourrait être une étoile double par exemple. La perspective la plus intéressante serait que nous soyons en face d’une étoile formée par le gaz presque pur du Big Bang, un mélange d’hydrogène et d’hélium qui serait resté quasiment inchangé depuis la production de noyaux plus lourds, carbone et oxygène notamment, dans les toutes premières étoiles. On pense que celles-ci devaient être différentes et beaucoup plus massives que les étoiles qui se sont formées dans les galaxies des milliards d’années plus tard. Ainsi, Earendel pourrait être très similaire à ces étoiles primitives que l’on dit appartenir à une population de type III car elles sont très anciennes. Le Soleil fait partie des étoiles de la population de type I et les étoiles de plus de 10 milliards d’années, peu massives et donc à vie longue, présentes dans les amas sphériques ou les halos stellaires des galaxies font, quant à elles, partie des populations de type. . L’astrophysicien Rogier Windhorst nous parle de la découverte d’Earendel et de populations stellaires. Pour obtenir une traduction française assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis “Sous-titres” et enfin “Traduire automatiquement”. Sélectionnez “Français”. © ASU École d’exploration de la Terre et de l’espace Êtes-vous intéressé par ce que vous venez de lire?