HISTOIRE – Quelques semaines après l’indépendance de l’Algérie, une équipe hétéroclite s’en prend au chef de l’Etat. Ce fut l’un des derniers revirements de la tragédie algérienne et faillit bouleverser l’histoire de France. Il est environ 20h. du mercredi 22 août 1962, lorsque, dans le brouillard et la nuit, la DS du chef de l’Etat, Charles de Gaulle, s’approche du rond-point du Petit-Clamart dans la banlieue ouest de Paris. Dix-huit ans plus tôt, presque jour pour jour, une unité de la 2e division blindée, commandée par le commandant Jacques Massoud, est passée, se précipitant vers la capitale. Mais cet été 1962, un commando de l’OAS attend le général de Gaulle. Un mois après l’indépendance de l’Algérie, l’Organisation armée secrète veut plus que jamais l’éliminer. Dans le livre de De Gaulle. Une idée spécifique pour la France (Seuil, 2019), l’historien britannique Julian Jackson note que le général de Gaulle a été la cible d’une trentaine de tentatives d’assassinat. Une autre tentative sera faite en août 1964 au Mont Faron, où l’homme du 18 juin fêtera les 20 ans de la descente en Provence. Ils ont précédé…

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