Beaucoup de recommandations mais très peu de restrictions. Alors que l’épidémie en France inquiète pour la “sécurité sanitaire” de l’élection présidentielle, l’exécutif a assuré qu’”il n’y a pas de danger d’aller aux urnes” et le porte-parole du gouvernement Gabriel Atal a même affirmé que les Français seraient positifs face au Covid-19. 19. pouvoir se rendre aux urnes. Ce mercredi, le protocole sanitaire qui détermine le déroulement du scrutin a été dévoilé, tandis que le 25 mars, les mairies ont reçu des consignes pour le bon déroulement des bureaux de vote. Et si le respect des gestes de la barre est fortement recommandé, ce protocole est avant tout un facteur de motivation. Premièrement, le gouvernement rappelle qu’à partir du 14 mars, les règles de port du masque et de distanciation physique ne sont plus obligatoires dans les bureaux de vote et qu’une attestation ne peut plus être demandée : “Aucun des documents suivants ne peut être exigé des électeurs et des personnes impliquées dans l’organisation ou le déroulement des urnes : preuve de vaccination, certificat de guérison ou réalisation d’un test virologique”, lit-on dans les instructions du gouvernement.
Les gestes de barre sont encouragés, pas obligatoires
En revanche, il est “fortement recommandé” d’utiliser le masque pour les personnes vulnérables, symptomatiques du Covid-19 ou cas contacts à risque. Des masques chirurgicaux seront également mis à la disposition des électeurs et des membres de l’organisation. Le lavage des mains reste une “mesure essentielle pour les membres des bureaux de vote et les électeurs” et au moins deux points de lavage des mains ou un distributeur de gel hydroalcoolique seront mis en place dans chaque bureau. Le protocole précise également que l’urne sera aérée “dix minutes toutes les heures” et que le matériel mis à disposition des électeurs (stylos, rangements, urnes, urnes) sera nettoyé “souvent pendant l’urne”. , l’exécutif compte sur le bon entretien des espaces publics : “La disponibilité des écoles pour le bulletin de vote signifie un nettoyage strict le lendemain”, a déclaré le gouvernement.
Entrée et sortie séparées
Concernant les personnes présentes sur le terrain, le gouvernement rappelle que le nombre d’électeurs sur le terrain n’est plus limité. Cependant, “il sera demandé aux présidents des bureaux de vote de veiller à ce que l’accès soit réglementé à un degré qui évite les situations de grand manque de respect”, lit-on. A cet effet, les communes sont tenues d’avoir des entrées et des sorties du bureau de vote séparées, et si possible clairement séparées. L’utilisation de verre de protection est également évoquée. C’est “possible”, surtout aux tables où se font l’authentification et la signature. Or, les bureaux de vote sont “appelés à réutiliser” les guichets utilisés pour les élections municipales de juin 2020 ou pour les élections préfectorales et régionales de juin 2021 “qui ont déjà été payés”.
Des tests d’autodiagnostic et le comptage des films sont disponibles
Quant aux électeurs, il est rappelé que le test contre le Covid ne peut être demandé par le personnel présent sur le site. Mais l’État affirme que des tests d’autodiagnostic seront disponibles le jour du scrutin “pour les membres de la circonscription et les fonctionnaires qui se sont mobilisés le jour du scrutin”. Ils seront nommés parmi les quatre commissaires aux comptes désignés pour compter les votes. Un décompte où là encore, les gestes de barre seront recommandés. Le dépouillement est ouvert au public, il est “de la responsabilité du président du bureau de vote” d’ajuster le “nombre de participants” en fonction de la capacité de la salle et de l’affluence. On évoque par exemple la possibilité d’organiser des relèves de public présentes sur place ou de filmer le décompte, afin d’éviter un afflux excessif de personnes. Le gouvernement précise également que toutes ces indications pourraient être ajustées en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. Elisa Bertholomey et Louis Augry