La plaignante accuse Jean-Vincent Placé de harcèlement sexuel entre 2012 et 2016. Les enquêteurs ont entendu parler d’elle, ainsi que de plusieurs anciens associés d’élus écologistes. La première agression présumée remonte à août 2015, lorsque Jean-Vincent Placé aurait “touché les fesses” de cet ancien collaborateur, en marge du rassemblement d’été Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à Lille. L’ancien ministre des Affaires étrangères aurait commis de nouveaux délits mi-mai 2016, lors d’un déplacement officiel à Séoul (Corée du Sud), en “touchant délibérément” la poitrine du plaignant lors d’un trajet en voiture. Au début de l’enquête, Jean-Vincent Placé s’est refusé à tout commentaire “à ce stade”, assurant qu’il répondrait néanmoins à “toutes les questions” des enquêteurs. En mars 2021, l’ancien élu écologiste avait déjà écopé d’une amende pour avoir harcelé sexuellement un gendarme chargé de sa sécurité. Auparavant, en septembre 2018, Jean-Vincent Placé avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende pour violences et outrages lors d’une fête. Il avait admis qu’il était “extrêmement persistant” et “ému” avec un client.