Sur la base des mêmes accusations, Jean-Vincent Placé a été interpellé la veille, lundi 28 mars. Le parquet de Paris a immédiatement ouvert une information judiciaire pour “allégations d’agressions sexuelles et de harcèlement sexuel par personne ayant abusé de son autorité” ainsi que “d’agressions sexuelles”, a ajouté la source judiciaire. En novembre 2021, une plainte a été déposée par un ancien salarié. La plaignante accuse Jean-Vincent Placé de harcèlement sexuel entre 2012 et 2016. Les enquêteurs ont entendu parler d’elle, ainsi que de plusieurs anciens associés d’élus écologistes. La première agression présumée remonte à août 2015, lorsque Jean-Vincent Placé aurait “touché les fesses” de cet ancien collaborateur, en marge du rassemblement d’été Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à Lille. L’ancien ministre des Affaires étrangères aurait de nouveau commis le délit mi-mai 2016, lors d’un déplacement officiel à Séoul (Corée du Sud), en touchant “intentionnellement” la poitrine du plaignant lors d’un trajet en voiture. Au début de l’enquête, Jean-Vincent Placé s’est refusé à tout commentaire “à ce stade”, assurant qu’il répondrait néanmoins à “toutes les questions” des enquêteurs. En mars 2021, l’ancien élu écologiste avait déjà écopé d’une amende pour avoir harcelé sexuellement un gendarme chargé de sa sécurité. Auparavant, en septembre 2018, Jean-Vincent Placé avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende pour violences et outrage en soirée. Il avait admis qu’il était “extrêmement persistant” et “ému” avec un client.


title: “Jean Vincent Plac Pr Sent Un Juge D Instruction Cnews " ShowToc: true date: “2022-11-27” author: “Heidi Miller”


Sur la base des mêmes accusations, Jean-Vincent Placé a été interpellé la veille, lundi 28 mars. Le parquet de Paris a immédiatement ouvert une information judiciaire pour “allégations d’agressions sexuelles et de harcèlement sexuel par personne ayant abusé de son autorité” ainsi que “d’agressions sexuelles”, a ajouté la source judiciaire. En novembre 2021, une plainte a été déposée par un ancien salarié. La plaignante accuse Jean-Vincent Placé de harcèlement sexuel entre 2012 et 2016. Les enquêteurs ont entendu parler d’elle, ainsi que de plusieurs anciens associés d’élus écologistes. La première agression présumée remonte à août 2015, lorsque Jean-Vincent Placé aurait “touché les fesses” de cet ancien collaborateur, en marge du rassemblement d’été Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à Lille. L’ancien ministre des Affaires étrangères aurait de nouveau commis le délit mi-mai 2016, lors d’un déplacement officiel à Séoul (Corée du Sud), en touchant “intentionnellement” la poitrine du plaignant lors d’un trajet en voiture. Au début de l’enquête, Jean-Vincent Placé s’est refusé à tout commentaire “à ce stade”, assurant qu’il répondrait néanmoins à “toutes les questions” des enquêteurs. En mars 2021, l’ancien élu écologiste avait déjà écopé d’une amende pour avoir harcelé sexuellement un gendarme chargé de sa sécurité. Auparavant, en septembre 2018, Jean-Vincent Placé avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende pour violences et outrage en soirée. Il avait admis qu’il était “extrêmement persistant” et “ému” avec un client.