Richard Berry, 71 ans, le nie catégoriquement, tout comme Gene Manson, qui vit à mi-temps à Aurillac, où il a poursuivi son ex-belle-fille pour diffamation. “Tout est faux. Malheureusement, ce sont des mensonges et elle, je pense, en est venue à les croire. C’est déchirant pour un père. Je n’ai aucune attirance pour les enfants. “Je suis profondément, honnêtement, désespéré”, a déclaré l’acteur à la barre. “Je ne voulais pas me plaindre parce que c’est ma fille. “Je voulais témoigner en faveur de Jeane Manson”, a-t-il dit, évoquant une “situation particulière”.
Le rire de Jeane Manson
Tôt dans la matinée, les avocats de la défense ont évoqué l’impossibilité de statuer sur l’affaire en diffamation, alors que les faits dénoncés par Coline Berry-Rojtman font l’objet d’une enquête. Mais le tribunal ne les a pas suivis. Au bar, elle répète ce qu’elle a dit au “Monde” à propos des sextoys que Richard Berry dirigerait, dont celui de “l’orchestre” dans lequel elle devait jouer avec le sexe de son père, comparé à une “flûte”. ou une “trompette”, parfois en présence de Jeane Manson. Il a également mentionné “des baisers sur la bouche avec la langue”: “Je ne savais que ça”, a-t-il dit. Coline Berry-Rojtman affirme qu’elle a essayé d’en parler à son père, mais “ne lui a jamais rien pris” car “elle est dans le déni”. Jeane Manson, qui a apparemment ri à plusieurs reprises lors de l’interrogatoire de son accusatrice, répond à son tour aux questions du tribunal. Pour elle, l’article du Monde “est un mensonge tellement dégoûtant, tellement laid. Il ne m’a jamais vu nu, il n’a jamais touché ma poitrine. […] “Il ment et quand on ment, ils nous trouvent toujours”, assure l’ancien chanteur américain. Face à elle, Coline Berry-Rojtman s’évapore et ne peut que réagir lorsque son ex-belle-mère assure que “dès l’âge de dix ans tout le monde la traitait de légende”.