Il s’agit d’un nouvel épisode dans l’affaire “Kohlanness à la prison de Fresnes”, cette émission où détenus, surveillants et jeunes de la ville s’affrontaient lors d’épreuves sportives et de culture générale à l’intérieur de la boutique de la prison. Ce lundi 22 août, la production a annoncé sa décision de “supprimer immédiatement la vidéo”. La confiance que nous accordions à la maison d’arrêt de Fresnes ainsi qu’au ministère de la justice a été rompue En l’occurrence, la révélation de la présence, parmi les interpellés ayant participé, de deux hommes au lourd casier judiciaire. Le premier, qui a participé à l’événement de tir à la corde, aurait été reconnu coupable de viol. Selon BFMTV, un deuxième détenu, inscrit dans un programme de réinsertion pénitentiaire, a été reconnu coupable de meurtre. LIRE AUSSI – Karting à la prison de Fresnes : images chocs ou événement caritatif, le point sur la polémique Kohlanness Au début de la vidéo diffusée depuis vendredi dernier sur Internet, l’influenceur Djibril94260, à l’origine du projet, a toutefois précisé que tous les prisonniers participants étaient incarcérés pour des peines courtes. « La confiance que nous avions témoignée à la maison d’arrêt de Fresnes ainsi qu’au ministère de la Justice a été ébranlée. Or, nous avons posé à plusieurs reprises nos conditions, c’est-à-dire aucune peine résultant d’une atteinte à l’intégrité physique ou morale d’une personne. dit le communiqué de presse de production fourni publié lundi.

Vidéo retirée “par respect pour les victimes”

Dans le même document, les organisateurs de Kohlanness à la prison de Fresnes expliquent avoir pris la décision de retirer la vidéo “par respect pour les victimes”….) nos vidéos”, précisent-ils. LIRE AUSSI – Karting à la prison de Fresnes : Kohlanness a-t-il été financé par nos impôts comme le prétend l’extrême droite ? Une vague d’indignation a été provoquée ce vendredi par la diffusion de l’émission, où l’on a pu voir les détenus participer à une course de karting dans la cour de la prison. Le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, avait alors demandé une enquête interne.