“Vingt manifestants d’extrême gauche nous ont secoués assez violemment”, a déclaré le candidat de la Coalition nationale à l’agence de presse AFP. Le porte-parole a expliqué qu’il avait reçu “un coup dans le dos”. “Ils ont aussi déchiré le micro” que portait le candidat. Le plateau, dans lequel Marine Le Pen achève l’enregistrement d’une émission en double qui sera diffusée dimanche sur France 3, est “envahi par des militants de diverses organisations nationalistes de Guadeloupe”, dont l’Alliance nationale de la Guadeloupe (ANG), le a indiqué dans un communiqué le groupe Guadeloupe La Première. chaîne, qui a dû annuler une interview en direct prévue à 19h30. heure locale. “Il n’y a pas eu de véritables affrontements ni violences, mais plutôt des intimidations de Marin Lepen”, a déclaré sur place le journaliste de la chaîne. Lire aussi : Article pour nos abonnés Marin Le Pen attaque le bilan d’Emanuel Macron lors d’un meeting à Bordeaux
” À l’extérieur “
Les manifestants, criant « Dehors ! “,” Raciste ! Selon des images de BFM-TV, ils ont quitté l’établissement par leurs propres moyens, a indiqué la direction de l’hôtel à l’Agence française. Parmi eux, Laurence Maquiaba, qui a expliqué vouloir “empêcher” que le message de Marin Le Pen soit transmis par un public de haut niveau. “Les Guadeloupéens, malgré l’accueil savamment orchestré, ne veulent pas de cette personne (…) et d’une fête qui n’a pas changé du tout”, a-t-il ajouté. Sur les images diffusées par la chaîne, on voit son garde du corps Marin Lepen la prendre devant lui alors qu’elle baisse la tête pour se protéger. Elle a été rapidement évacuée du plateau dans lequel Guadeloupe La Première devait l’interviewer en direct. Lire aussi : Cet article est pour nos abonnés A l’Eure, les partisans de Macron menacent Le Pen d’appeler à l’action
Jean-Marie Le Pen a refusé d’atterrir en 1987
Marin Lepen était bien arrivé en Guadeloupe, où elle venait pour la première fois alors que son père n’avait jamais pu s’y rendre en campagne. Elle a été accueillie par une quarantaine de supporters à l’aéroport de Pointe-à-Pitre au rythme d’un ka (tambour). En décembre 1987, près de 3 000 manifestants sont descendus dans les rues de l’aéroport du Lamentin en Martinique pour protester contre le “racisme” du Front national et l’arrivée du président de l’époque, Jean-Marie Le Pen, qui avait refusé de débarquer. Le programme de Marin Le Pen pour dimanche est maintenu. Concrètement, il doit visiter un marché à Sainte-Anne puis rencontrer des pompiers à Sainte-Rose. Le monde avec l’AFP