Bien sûr, je veux souhaiter une bonne campagne à tous les candidats, à tous les candidats, a lancé M. Legault dans sa vidéo. Le calendrier électoral est issu d’une loi électorale à date fixe votée en 2013 sous le gouvernement péquiste de Pauline Marois. Il s’agit par défaut du premier lundi d’octobre tous les quatre ans. Démarrez le widget. Ignorer le widget ? Widget de fin . Revenir en haut du widget ? Le 28 août, ça commence vraiment, plaide M. Legault à la fin de la vidéo diffusée mardi. C’est ce jour-là que – comme le veut la tradition – le premier ministre sortant ira voir le lieutenant-gouverneur du Québec, Michel Doyon, pour lui demander de dissoudre le Parlement et de déclencher des élections générales. En réalité, cependant, la campagne a déjà commencé. Depuis plusieurs semaines, les partis politiques diffusent des publicités dans les médias, au grand désarroi du Directeur général des élections, qui déplore que la période électorale ne soit pas régie par la loi québécoise. De plus, les partis n’hésitent plus à organiser des événements presse pour présenter leurs promesses électorales. Ces types d’annonces opportunes sont de plus en plus fréquentes ces derniers jours. Le Parti libéral du Québec (PLQ) et le Parti conservateur du Québec (PCQ) sont allés jusqu’à dévoiler leur plateforme électorale avant même le début de la campagne. Il existe actuellement 25 partis politiques provinciaux autorisés au Québec. Seuls quatre ont réussi à faire élire des candidats en 2018, soit la CAQ, le PLQ, le Parti québécois (PQ) et Québec solidaire (QS). Le PCQ n’a jamais remporté d’élections, mais la transfuge de la CAQ, Claire Samson, s’est jointe au parti d’Éric Duhaime l’an dernier. La CAQ compte actuellement 76 députés, comparativement à 27 pour le PLQ, 10 pour la QS, 7 pour le PQ, 1 pour le PCQ et 4 indépendants (les anciens libéraux Guy Ouellette et Marie Montpetit ainsi que les anciens députés péquistes Harold Lebel et Sylvain Roy ). Parmi ces 125 députés, 34 ont annoncé leur intention de ne plus voter. Les cinq principaux partis politiques ont dévoilé leurs slogans ces derniers jours. CAQ a choisi Continuer. le PLQ, Vote réel. De vrais problèmes. De vraies solutions. QS, C’est l’heure du changement ? le PQ, Le Québec qui s’assume. Pour de vrai.; et le PCQ, Libre chez-nous!. Aucun parti n’a encore annoncé tous ses candidats dans les 125 circonscriptions du Québec. Cela dit, l’exercice est presque terminé en CAQ, QS et PCQ, alors qu’il manque encore une quarantaine de noms en PLQ et PQ. Au Québec, il faut réussir à faire élire 63 députés pour espérer gouverner à la majorité. La CAQ, qui a remporté 74 sièges en 2018, tentera de réaliser cet exploit pour la deuxième fois consécutive le 3 octobre prochain. La participation aux élections québécoises est en chute libre depuis 2012. Elle est passée de 74,60 % cette année-là à 71,44 % en 2014 puis à 66,45 % en 2018.