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Publié le 26/03/2022 15:21 Mis à jour le 26/03/2022 15:29
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C’est une habitude que tout le monde n’aime pas. La France hexagonale se déroule du samedi soir au dimanche 27 mars en heure d’été. A 2 heures du matin, les horloges avanceront de 60 minutes : il sera donc 3 heures et nous dormirons “une heure de moins”, à condition de nous lever à la même heure que d’habitude. En revanche, on gagnera une heure de luminosité en fin de journée.
Le changement d’heure est très contestable pour son effet sur les rythmes biologiques, notamment par les médecins ou les parents d’enfants d’âge scolaire. Déjà utilisé dans la première moitié du XXe siècle, le changement d’heure est revenu en France en 1976, au lendemain des chocs pétroliers. Elle était alors justifiée par des économies d’énergie. Cependant, leur importance est très discutée. Anteme avait estimé, en 2014, qu’elles étaient “réelles mais modestes”.
Le système a été harmonisé au niveau européen en 1980. Mais il est de plus en plus controversé et la Commission européenne a proposé, en 2018, son abolition à partir de 2019. Enfin, le Parlement européen a voté son report à 2021, ce qui sera discuté avec le Conseil de la Pourtant, le dossier est toujours dans l’impasse, les États ne sont pas d’accord et la crise du Covid-19 était là.
En France, une consultation en ligne organisée en 2019 par l’Assemblée nationale avait recueilli plus de deux millions de réponses, massivement (83,74%) favorables à l’arrêt du changement d’heure. Quant au temps de séjour toute l’année, c’est l’heure d’été (en France UTC+2) préférée par 59% des participants.
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