Il a été placé en garde à vue hier par les services de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Son audition a été retardée en raison de son hospitalisation alors qu’il était “en état de choc”. Le policier a été entendu par la “police de police” peu après 2 heures de l’après-midi. “A ce stade de l’enquête de l’IGPN, il est placé en garde à vue pour violences préméditées ayant entraîné sa mort involontaire”, a indiqué le procureur Eric Matisse dans un communiqué. Quatre jours après les faits, les nuits ont été riches en animations sur les communes de Sevran, Aulnay-sous-Bois et Tremblay. Plusieurs personnes ont exprimé leur colère, notamment en incendiant des véhicules. Dans la nuit de mercredi à jeudi, treize poubelles ont été incendiées sur les communes de Sevran, Tremblay-en-France, Villepinte, Aulnay-sous-Bois, Bondy et Noisy-le-Grand. Deux véhicules ont également été incendiés, mais aucune arrestation n’a été effectuée. Selon son communiqué, le procureur de Bobigny confirme que le policier n’a tiré qu’une seule fois. Le conducteur du camion est décédé quelques heures plus tard des suites de ses blessures, causées par les tirs. L’information a été confirmée hier par l’autopsie du corps du chauffeur.