“Quand (…) on fait en sorte que le paysage politique complètement explosé soit un paysage dans lequel il n’y aura qu’un seul candidat qui serait un candidat supposé d’une certaine forme de logique, et en face de l’extrême droite, on joue avec le feu et tout. c’est possible”, a confié Anne Hidalgo à LCI.
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Critiquant la “barbarie sociale” du chef de l’Etat, Adrien Quatennens a, pour sa part, évalué au Sénat public que “ces gens [Emmanuel Macron et ses soutiens] participer à l’avancée de l’extrême droite dans notre pays, en brisant l’État-providence, notre modèle de protection sociale ».
“M. Macron a de larges responsabilités dans le climat qu’il a établi dans le pays”, a déclaré Cokerel.
“Qui d’autre que M. Macron a minimisé les idées d’extrême droite, notamment en faisant voter des lois à l’Assemblée nationale, des lois discriminatoires, comme la loi sur l’autonomie”, a déclaré le député LFI. par Seine-Saint-Denis Eric Coquerel sur CNews. Les candidats d’extrême droite “Eric Zemour et Marin Lepen n’ont qu’à se pencher pour développer leur éventuel électorat”, a-t-il dit.
“M. Macron a de larges responsabilités dans le climat qu’il a instauré dans le pays, donc il ferait mieux d’être autocritique à cet égard”, ont insisté les élus “révolutionnaires”, ajoutant que le vote de Jean-Luc Melanson serait le meilleur moyen. “pour combattre à la fois le “danger de l’extrême droite” et “l’extrême libéralisme de M. Macron”.
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Alors que Marin Le Pen dépassait le seuil des 20 % dans certains sondages pour le premier tour du 10 avril, Emanuel Macron, avec une avance d’environ 28 %, s’en est pris jeudi à « l’extrême droite » Le Pen-Zemour, regrettant que leurs idées fussent « dégradé” par les “médias” et les “forces politiques démocratiques”, mais ils ont assuré qu’”il ne l’avait jamais fait”.
En 2017, l’après-midi de son élection, l’élu avait promis qu’il « ferait tout » durant son quinquennat pour qu’« il n’y ait plus de raison de voter pour les extrémistes », une proposition à laquelle ses adversaires référer. aujourd’hui face à l’ascension fulgurante de Mme Le Pen et au démantèlement de la candidature de M. Zemour.
Jean Castex estime que Marine Le Pen fait preuve de “la démagogie la plus absolue”
A l’approche du premier tour, le candidat à la présidentielle et ses partisans tentent de réorienter sa campagne présidentielle contre l’extrême droite et de le démasquer. Le Premier ministre Jean Castex est revenu à l’assaut vendredi, en marge d’un déplacement, devant des caméras et des micros endommagés. Il a estimé que Marin Le Pen “lui fait croire qu’elle a changé, lui fait croire qu’elle est devenue plus souple, plus centriste, presque, mais c’est une fraude”.
Il a également attaqué le candidat d’extrême droite et M. Zemour, ainsi que l’opposition en général, pour l’inadéquation de leurs programmes. Pour lui, le candidat d’extrême droite fait preuve d’une « démagogie absolue » en soumettant des propositions qui « ne sont pas possibles » : « Il faut dire à nos concitoyens, ce n’est pas facile de gouverner un pays comme la France, dans une crise grave. , vous ne pouvez pas faire croire quoi que ce soit aux gens. »
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“En aucun cas, Marin Le Pen et les autres candidats ne pourront faire ce qu’ils promettent. Ils ne disent pas la vérité aux Français”, a-t-il déclaré. , non-remboursement de la dette ou gel des prix de l’énergie.
En déplacement vendredi sur le marché d’Haguenau dans le Bas-Rhin, la candidate RN a qualifié d’”assez maladroites” les attaques des cadres et sympathisants de M. Macron à son encontre. “Lorsque nous utilisons cette stratégie usée de redédiabolisation, cela signifie que nous n’avons rien à dire sur le fond”, a déclaré le candidat d’extrême droite.
“C’est le retour de l’ancien monde, le moins imaginatif”, et “ça ne lui prendra pas très longtemps”, a ajouté Marin Le Pen, ajoutant : “Emanuel Macron ferait mieux de s’expliquer sur son bilan, ce qui est déplorable”. . en matière de sécurité, d’immigration et d’emploi, et “éventuellement discuter idées contre idées”.
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Le monde avec l’AFP