Le médecin a laissé entendre qu’au lieu d’instaurer des règles sanitaires plus strictes, la santé publique pourrait d’abord conseiller au gouvernement Legault de retarder le retrait du masque des lieux publics prévu à la mi-avril.

Geste de barre important

Nous ferons nos recommandations au gouvernement la semaine prochaine pour voir si nous voulons ou encourageons la poursuite de cette activité, ce geste, qui est un geste barrière important. Il n’est pas le seul à pouvoir être pris, a-t-il précisé. Québec prévoit mettre fin à l’obligation de porter un masque dans les lieux publics à la mi-avril. (Les archives) Photo : getty images / istockphoto / skodonnell Luc Boileau précise que la stratégie des autorités sanitaires dépendra de la capacité de la population à modifier ses habitudes afin de tenir compte de la forte transmissibilité du sous-type BA. “Nous surmonterons cette vague si les gens respectent ce principe de ne pas infecter les autres et de ne pas essayer de s’infecter quand on est en danger. » – Un extrait du Dr. Luc Boileau, directeur national de santé publique du Québec Le numéro un en santé publique a rapporté que le nombre de nouveaux patients traités pour la COVID-19 avait presque doublé au Québec par rapport à la semaine dernière.

Limiter les contacts

Il a rappelé que les personnes infectées restent contagieuses pendant 10 jours, d’où l’importance d’éviter les fortes concentrations après la fin de la période d’isolement obligatoire de 5 jours. La sous-variante BA.2 est maintenant prédominante au Québec. Photo : iStock Soyons encourageants pour l’instant. Si nous assistons à ce changement de comportement et d’attitudes dans cette vague, cela aidera tout le monde, a déclaré le médecin. Pour éviter un affaiblissement supplémentaire du système de santé, le Dr Boileau a également souligné l’importance de minimiser le nombre de professionnels de la santé infectés par la COVID-19. Celle-ci aurait pratiquement atteint le niveau maximum observé lors de la cinquième vague.

Dubé exclut le resserrement

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a déclaré qu’il s’attendait à ce que l’assouplissement des mesures sanitaires ait un impact sur le nombre d’infections et d’hospitalisations associées à la COVID-19. Malgré l’apparition de la sixième vague, elle a montré que son gouvernement n’avait pas l’intention de changer de stratégie. Oui, nous sommes inquiets, mais en même temps, c’était prévu, alors je demande aux gens de continuer à se protéger. Mais il n’y a aucune raison, pour le moment, de changer la stratégie que nous avons, car les gens doivent apprendre à vivre avec le virus et continuer à être protégés, a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale. “Je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un qui veuille retourner à l’assainissement. Je pense que nous sommes tous d’accord là-dessus. » Extrait de Christian Dubé, ministre délégué à la Santé Christian Dubé exclut actuellement tout durcissement des mesures sanitaires au Québec. Photo : Radio Canada / Sylvain Roy Roussel Christian Dubé a expliqué que l’augmentation des cas de COVID-19 était davantage observée dans les zones moins touchées par la variante Omicron. C’est notamment le cas de l’Abitibi, de la Côte-Nord et de la région de Québec à la Gaspésie.

Protection immunitaire

La région de Montréal, qui abrite environ la moitié de la population québécoise, étant relativement sécuritaire, l’impact sur l’accueil et la capacité du système de santé à maintenir les services risque d’être moins important que lors de la vague précédente. . Ministre. On a eu une énorme protection immunologique de la population avec Omicron, et on le voit en ce moment, ça ne touche pas Montréal, mais dans des zones qui n’ont pas été touchées. Il y a donc moins de monde dans ces quartiers, a dit M. Dubé. Comme Dr. Luc Boileau, a insisté sur l’importance de continuer à se protéger et de porter une attention particulière aux plus vulnérables, notamment ceux qui vivent en résidence privée pour personnes âgées. En collaboration avec Alexandre Duval et Martin Boucher