Depuis, cet hagiographe est devenu le président de la Cycling Association, qui soutient les familles d’enfants et d’adolescents souffrant de troubles de l’humeur. Après des années de crises, de doutes, de culpabilité, de méthodes d’accueil, de passages et de rencontres, Laëtitia Payen a souhaité raconter son histoire dans Cyclone Mon nourrisson, le tabou des enfants bipolaires*, qui vient de sortir. Et oui en France quand un enfant a une jambe cassée on l’opère… Quand il a un problème de santé mentale, on attend… Le savoir, c’est urgent ! https://t.co/wsVdE27ASy — Association Vélo (@Bicycle_asso) 31 janvier 2020 L’accès à ce contenu a été bloqué pour respecter votre choix de consentement En cliquant sur ” J’ACCEPTE », Vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et ainsi vous aurez accès aux contenus de nos partenaires J’ACCEPTE
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Un morceau “très souvent exclu au départ en France”

Le but n’est pas de poser un diagnostic, mais de proposer une pièce “très souvent exclue au départ en France à tous les parents en détresse qui ont tout essayé, qui ont cherché, consulté, sans trouver de solutions”. A l’occasion de la journée mondiale des troubles bipolaires, 20 Minutes a rencontré Laëtitia Payen pour lui poser quelques questions en vidéo. Il le reconnaît : rien n’est facile sur ce parcours du combattant. Cependant, Stanislas a été diagnostiqué à l’âge de cinq ans. Et aujourd’hui, à 13 ans, il va bien et va à l’école. Mais est-il trop tôt pour enfermer un enfant dans une boîte et lui donner des médicaments ? “C’était un soulagement pour lui, le diagnostic. Il m’a dit “Je ne suis pas le méchant”. L’avantage d’un diagnostic précoce est le délai de prise des médicaments et le moins d’administration possible. Quand on pense au trouble bipolaire, on pense immédiatement aux médicaments. Cependant, c’est le contraire. Après tout, ces enfants auront des étiquettes et recevront des traitements, mais souvent pas les bons, à fortes doses, avec hospitalisation. Et des drames : tentatives de suicide pour les enfants, dénonciations des parents et pouvant aller jusqu’au placement. » C’est pourquoi elle se bat avec son club de Cyclisme pour soutenir ses parents… et former les soignants. “Aucun parent ne veut psychiatriser son enfant ! Comme beaucoup de parents du club, le diagnostic nous a rendu notre liberté. C’est un problème pour les personnes qui n’ont pas cette maladie. » Mais l’auteur rassure : « Tous les enfants n’ont pas de trouble bipolaire ! La crise d’opposition ou d’adolescence passe. Chez l’enfant bipolaire, non seulement il ne partira pas, mais il empirera. »

  • Mon enfant cyclone, Laëtitia Payen avec Catherine Siguret, Flammarion, 16 mars 2022, 19 €.