Les voitures ont tourné sur le côté : la même scène a été observée récemment dans l’Oise mais aussi dans l’Ariège. Marie-Thérèse à Escosse (Ariège), Véronique à Pamiers ou Déborah à Trie-Château (Oise) ont été choquées de constater que tôt le matin, leur véhicule s’est renversé. Un endroit insolite pour une voiture garée au milieu de la route. Nos confrères de La Dépêche et du Parisien ont répété ces étranges découvertes. Ainsi, une quinzaine de cas ont été détectés dans l’Oise en quelques semaines. Selon les gendarmes chargés d’élucider ces affaires, il ne s’agirait pas d’un acte de vandalisme mais d’une technique utilisée par des voleurs intéressés par le catalyseur. Cette pièce détachée automobile sera revendue à bon prix sur le marché noir. Comme le souligne Le Parisien, ces pièces destinées à la filtration des gaz d’échappement contiennent des métaux précieux.
Quels métaux précieux
Le pot catalytique est constitué d’une enveloppe métallique qui entoure un monolithe en céramique (structure alvéolaire) dans lequel on retrouve des métaux précieux (palladium, rhodium, platine…) capables de fixer les métaux lourds, comme l’explique ce site dédié à l’Occitanie. Le prix du rhodium, du platine et du palladium par gramme peut dépasser celui de l’or. Ces matériaux peuvent être revendus à des ingénieurs peu intéressés par leur origine.
Quels modèles sont les plus touchés
Les voitures impliquées dans ces opérations sont principalement des Twingo et des Clio, des modèles légers, faciles à conduire. Les criminels sont ainsi plus à l’aise d’opérer. Vu le prix d’un pot catalytique (500 à 600 €), certaines victimes hésitent vu l’âge de leur véhicule. Parmi les autres modèles visés, il faut citer la Toyota Prius et l’Auris, rapporte Le Parisien. Les gendarmes appellent à une vigilance face au déchaînement contre ce phénomène également observé en EURE et en Seine-Maritime. En octobre 2021, des gendarmes ont démantelé un réseau qui attaquait des pots catalytiques en région Occitanie. Un groupe avait été interpellé dans un état apparent et avait permis aux enquêteurs de regagner une zone basée à Toulouse et en Allemagne, selon France Info.