“Des niveaux élevés de particules fines sont attendus dans la zone en raison de conditions météorologiques défavorables, d’une accumulation de pollution pendant plusieurs jours et de niveaux élevés dans tout le nord et l’est de la France”, a déclaré Airparif. En Île-de-France, les mesures entrées en vigueur samedi dans une partie de la région sont prolongées au moins jusqu’à ce lundi, a indiqué la préfecture de police dans un communiqué dimanche 27 mars. Ainsi le trafic différencié reste en vigueur. Seuls les véhicules munis de vignettes Crit’Air 0, 1 et 2 sont autorisés à circuler à Paris, en petite et moyenne banlieue (dans le périmètre bordé par l’autoroute A86), à partir de 5h30. jusqu’à minuit. Le trafic ralentit également de 10 à 20 km/h sur tous les axes, habituellement limité à 80 km/h ou plus, à l’intérieur de ce même périmètre. Dans les Hauts-de France, le trafic varié est également renouvelé ce lundi à partir de 18h. et pendant 24 heures à Lille et dans neuf communes de la périphérie de Lille, à l’exception des autoroutes, à savoir La Madeleine, Lambersart, Lezennes, Marcq-en-Baroeul, Marquette-lez-Lille, Mons-en-Baroeul, Ronchin, Saint – André-lez-Lille et Sequedin, mentionne la préfecture dans un communiqué. Seules les vignettes Crit’Air 0, 1, 2 et 3 sont acceptées. En Bretagne en revanche, la préfecture d’Ille-et-Vilaine estime que l’épisode de pollution prendra fin dimanche et ne prolonge donc pas la circulation diversifiée qui s’est d’abord mise en place à Rennes ce dimanche. Dans le Centre-Val de Loire, le département de Loir-et-Cher a levé l’alerte à la pollution dès dimanche midi et l’Eure-et-Loir la veille. En Normandie, la préfecture de l’Eure a levé samedi l’alerte à la pollution.